Miam, miam ! Excellent livre que j’ai dégusté, savouré, pourléché sans retenue et sans remord. Repu désormais, sans lourdeur, je m’en vais cracher mes impressions. Pourvu que mes postillons contaminent d’autres lecteurs potentiels. Gare au terrible virus de la lecture goulue.

Non point d’un livre de cuisine mais d’un livre étrange où se contoient le monde réel et celui de… quoi donc ? Je ne sais… Des rêves, des esprits, d’un monde parallèle ? Peu importe ! Les personnages sont à la croisée de ces deux mondes et ils gravitent tous autour d’un garçon de 15 ans. Malgré son jeune âge, il s’échappe de sa maison, loin de son père, loin de sa malédiction prononcée. Il fuit, accompagné du garçon nommé corbeau, avalant la distance, fuyant toujours. Pour se retrouver dans une bibliothèque spéciale où il fera la rencontre de gens qui déterminerons, en quelque sorte, sa destinée. En parallèle, un vieux nommé Nataka se met en chemin vers on ne sait quoi. Nataka n’est pas très intelligent, Nataka ne sait pas lire depuis qu’on a vidé sa tête dans un incident peu courant. Il sait par contre provoquer des phénomènes curieux, parler aux chats et jamais Nataka ne s’ennuie.

Chut… Ne réveillons pas la malédiction… Contentons nous de feuilleter les pages, sans trop de bruit,. Sachez simplement que Kafka sur le rivage est une histoire aux fils multiples : amour contrarié, réflexion sur soi-même, pléthore de métaphores à peine révélées…

Décidément, je suis bien parti pour entamer le reste des œuvres de Haruki Murakami, premier auteur japonais que je lis en ce bas monde.

[Scan couverture]