Pratiquer la chute libre, un terme approprié ?
Mosaïques : Cogitations • Science
jeudi 9 décembre 2010
J’avais abordé le parachutisme qui fut une belle expérience. Cependant, un détail chatouille mon côté pointilleux. Juste un détail mais n’empêche ! La période entre la sortie de l’avion et l’ouverture du parachute (ou voile) correspond à la chute libre. Or, ce n’est pas ça du tout !
[Source image : lien cassé]
Vaut mieux avoir un parachute et savoir comment se mouver dans l’air pour éviter les bobos. Aussi impressionnant que cela puisse paraître, j’ai le regret de vous dire que ce n’est toujours pas ça !
[Source image : lien cassé]
Non, car la chute libre ne s’applique qu’aux corps soumis à leur seul poids, c’est à dire à l’attraction exercée par un objet, ici la Terre. Ce qui veut dire que la chute a lieu dans le vide, en l’absence de toute résistance d’un milieu, air ou autre. Dans ces conditions, le mouvement du corps dépend de sa vitesse initiale mais pas d’un lieu donné ni de sa masse (lire : quelle est la différence entre le pois et la masse ?).
Lorsqu’une chute se fait dans l’air, elle n’est plus libre. La perturbation apportée par l’air dépendra de la masse, du volume, de la forme du corps. Elle augmentera avec la vitesse de déplacement par rapport à l’air. C’est le cas dans la pratique du parachutisme. Pour être précis (ou casse-couille), il faudrait parler de chute libre avec résistance de l’air
. Moins seyant non ?
En savoir plus…
– Les corps en chute libre
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