Musée de l’érotisme de Paris
Mosaïques : Culture • Evénements
lundi 18 février 2008
Ne sachant que faire, ne sachant que visiter, nous restions à tourner en rond chez moi. Soudain ! Une idée fabuleuse fit son passage à travers les méandres des petites cellules grises de ma copine. Et si nous allions nous pourlécher les babines au Musée de l’érotisme de Paris ? Allons y alonzo pour une tournée grivoise dans la pure mentalité du 18e arrondissement ! Plus précisément en plein cœur de Pigalle, pas loin du Moulin Rouge. Là est situé ce musée pas comme les autres. A côté des nombreuses sex shops qui firent la célébrité et la gloire du quartier. Aussi bien dans les hautes sphères politiques et industrielles que d’un point de vue international. Est ce de là que naquit la légende du Paris et ses femmes, Paris et ses Parisiennes, Paris et ses champagnes coulant à flot ? Je ne sais…
Tout d’abord, le visiteur est confronté à l’érotisme représenté par différentes civilisations : les Amériques, l’Afrique, l’Océanie et l’Asie. Beaucoup de sculptures et d’objets sur le sexe. Masculin et Féminin. Ensuite, il a le choix entre soit le sous-sol où sont exhibés d’étranges machines et mécanismes prompts à susciter le plaisir. En théorie du moins vu que certaines ont l’aspect d’outils à torture ! Soit les étages supérieurs contenant divers représentations artistiques du sexe. A la pelle, citons : peintures, gravures, estampes, sculptures contemporaines ou traditionnelles. Enfin des expositions temporaires ont lieu aux derniers niveaux (lire ce reportage sur le musée de l’érotisme).
Ma foi ! Un lieu étrange est dévoilé au visiteur. A proscrire absolument aux coincés du cul et aux puritains. J’en suis ressorti, bien qu’amusé, surtout déçu. Oh ! Côté représentation de l’érotisme, ce n’est pas ce qui manque. Ma déception porte sur son aspect fourre-tout. Je n’ai pas trouvé de réel fil directeur, pas de véritable réflexion sur la représentation de l’érotisme en fonction des époques et des civilisations. J’aurais bien aimé savoir dans quel but les sculptures phalliques ou clitoridienne de l’Afrique furent conçues ? En quoi diffèrent-elles de celles de l’Océanie ? Si la prostitution et les maisons closes françaises sont abordées, là encore, je n’ai pas trouvé un vrai fil directeur. Les textes sont ou trop denses ou trop brefs. Peut être que je fais partie des gens qui ont besoin de se masturber le cerveau en permanence. N’empêche que je suis resté sur ma faim. J’aurais bien aimé savoir le rapport entre le sexe et d’une civilisation. Entre le sexe et une époque. Par exemple, quels sont les mœurs sexuelles en France dans les années 1920, 1950, 1980 et 2000 ?
Bref, le Musée de l’érotisme est parfait ceux qui veulent s’en prendre plein la vue. Beaucoup sont des visiteurs étrangers comme en témoigne la trace de leurs passages dans le livre d’or (recouvert de bites poilues. Heureuse coïncidence !). Pour en savoir plus sur la relation, notre vision avec l’érotisme, il vaut mieux voir d’autres expositions comme celle organisée récemment par la Bibliothèque Nationale de France. Elle est encore ouverte jusqu’au 22 mars 2008.
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Qu’il est coquin, cet arlequin ! 🙂
Pas moi, le musée !
Nuance mon cher…
Hello Sirtin,
J’ai découvert avec plaisir que tu avais fait un lien vers notre reportage sur le musée de l’érotisme.
Nous avons changé l’adresse de celui-ci, il est maintenant sur cette adresse.
Bonne continuation,
Sylvie
Salut Sylvie,
J’ai corrigé le lien dans mon article, merci de m’avoir prévenu.
😛