La peinture faite chair par Lucian Freud
Mosaïques : Culture • Evénements
mardi 1 juin 2010
Jambes ouvertes, corps avachis et exhibition du sexe. Tristes gueules marquées par la vie et peinture épaisse. Foin du frivole, place à l’épaisseur de la chair meurtrie, incarnation des vicissitudes connus de chacun. Tels sont les thèmes récurrent de Lucian Freud, peinte obsédé par la viande à pattes que nous sommes et, accessoirement, petit-fils de Sigmund Freud. Ne cherchez pas les traces d’une inconscience sexuelle, sa démarche est volontaire et consciente : peindre les gens comme il les voit dans son atelier obscure, volets tirés pour empêcher d’embellir les modèles sous la lumière fade.
Pas gai non ? Pas de quoi donner envie de se déplacer pour voir ça, n’est-ce pas ? Ce serait dommage ! J’ai beaucoup aimé la rétrospective organisée par le Centre Beaubourg du 10 mars au 19 juillet 2010. Les peintures sont iconoclastes, crues et dérangeantes. C’est déjà une première bonne raison de venir, la deuxième étant la pointe d’ironie piquante pour qui sait voir entre les coups de pinceaux.
Non vraiment, j’ai bien aimé mais encore plus, petite fleure bleue que je suis, cette magnifique peinture d’un jardin amené dans son atelier et l’intérieur devient extérieur ! J’ai rarement vu une lumière pareille et un foisonnement de détails qui fait attarder l’œil dans une myriade étourdissante de couleurs. La voici, hélas bien loin d’égaler l’original !
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