Une question tout bête m’a traversé l’esprit : mais pourquoi faut-il composter les billets de la SNCF ? Pour la RATP, je comprends tout à fait car sans cette action, il serait difficile de franchir les tourniquets et les portiques. Sans parler du fait qu’il y a peu de contrôleurs qui circulent. Mais la SNCF ? Pour chaque train, un contrôleur vérifie justement les billets. A quoi bon composter dans cette condition ?

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Fort curieux, je m’en vais la recherche de la pêche aux informations. Le poisson est maigre et émane de deux sources : l’une plutôt fiable et l’autre pas toujours. Cependant, le bon sens est présent et je vous partage mes découvertes. A la question posée, les réponses sont :

• Ne pas composter le billet permet de le réutiliser plus tard ou se le faire en partie rembourser en cas d’absence de contrôle à bord du train. De plus, le voyageur qui n’a pas composté n’est pas assuré ni pris en charge par la SNCF car non considéré officiellement comme passager.

• Parmi 100 voyageurs qui ont acheté un billet, combien sont effectivement montés dans le train ? Le compostage permet de fournir des statistiques et donc une base de données. La SNCF peut alors adapter la taille et le trafic des trains en fonction de nombre de passagers d’une gare à l’autre (perso, j’ajouterais : et aussi le prix des billets qui n’es pas donné !).