Une question qui ne manque pas d’air !

Mosaïques : FocusScience

mercredi 12 décembre 2007

Y’a un p’tit rigolo qui se croit malin de m’envoyer des questions existentielles dans l’espoir, peut être, de m’en coller une bien bonne ? Ces petites questions que chacun s’est posé une fois dans sa vie et formulées avec beaucoup d’humour. Elles montrent très bien que l’Humain est curieux de nature pour des multiples énigmes, du farfelu vivotant en l’air au sérieux chiant du marbre. En voici un exemple dans a un des commentaires : Et quand la neige fond, où va le blanc ?. Cependant, certaines sont pertinentes et méritent des réponses dont cette fameuse question :

L’air tourne-t-il dans le pneu ?

Avant de répondre, définissons tout d’abord le référentiel. c’est à dire le point de repère dans l’espace pour une comparaison des mouvements. Une notion important : si la route est prise comme référentiel, l’air bouge par rapport à celle-ci. Dans ce cas précis, le pneu est le référentiel en toute logique. Aux grandes vitesses comme 200 km/h, l’air peut être considéré comme un système visqueux et rigide et donc « adhérer » à l’intérieur de la roue. Aux vitesses plus basses, celle d’un cycliste, l’air peut encore être considéré comme visqueux par le simple entraînement du mouvement circulaire. A ce moment, l’air ne tourne pas dans le pneu même s’il se mouvoit par rapport à la route ou au conducteur.

Simple ? Pas vraiment car il faut distinguer les effets macroscopique, l’air, de ses effets microscopiques, les molécules composant l’air. Quelle que soit la vitesse, les molécules bougent et circulent dans toutes les directions. Sans ce mouvement qui vient se cogner contre les parois internes du pneu, la pression serait absente. Vous auriez alors l’air malin avec le pneu raplapla ! Ainsi, aux basses pressions, le choc entre les molécules entraîne en effet de mouvement de voisine en voisine: un courant d’air est créé. Par contre, aux hautes pressions, celles régnant dans les pneus du vélo ou de la voiture, les chocs entre molécules sont plus nombreuses mais elles continuent à circuler avec une vitesse plus grande.

Donc, pour répondre une dernière fois, c’est.. les deux mon capitaine ! L’air est immobile par rapport au pneu alors que ses molécules bougent et permettent le maintien de la pression. Ah ah ah ah, tout ce baratin (scientifique, si, si !) pour une réponse bizarroïde !

Remarque, si comme moi, vous êtes plus à l’aise avec les km/h, il suffit de multiplier le chiffre m/s par 3600 [1h = 60 min X 60 s = 3600 s].

Dans la même catégorie

2 Pierrot ont pris leur plume. Et toi ?

  1. ALIKRA

    Pour la petite remarque, il faut multiplier par 3.6 pour passer des km/h en mètres par secondes, puisque certes il faut passer les heures en secondes mais aussi les km en mètres 😉

    vendredi 11 août 2017 à 11 h 19 min
  2. Sirtin

    Ça roule !
    😛

    lundi 25 septembre 2017 à 22 h 01 min

Les champs marqués d'une astérisque * sont obligatoires

Markup Controls gras italique citer liens
Emoticons Sourire Grand sourire Triste Stupéfait Mouais Classe Sourire taquin Clin d’œil Rougir Démoniaque Tordu Sourire vert

Envie d'une image avec ton nom ?

Alors, va sur le site Gravatar et inscris toi pour télécharger ton image. Il ne reste plus qu'à entrer la même adresse mail sur le blog que celle choisie sur Gravatar et ton avatar est affiché ! Ch'est pô beau cha ?