L’ennuyeux Chardonneret de Donna Tartt
Enfin, j’ai terminé le dernier bouquin de Donna Tartt, Le Chardonneret ! 1100 pages (en format de poche) d’un terrible ennui où j’en ressors abruti et hagard. Oui, oui, je sais, je pouvais arrêter à tout moment mais je suis comme ça : je vais jusqu’au bout quoiqu’il m’en coûte et c’est très rare que je jette l’éponge.
Je n’ai vraiment accroché qu’à partir de la 600ème page pour décrocher à nouveau vers la 900ème page. Avant et après, quel ennui ! Le personnage principal, Théo qui est faussaire, menteur, voleur, camé, souffrant de stress post-traumatique suite à la mort de sa mère, ne m’a attiré la sympathie. Quel abruti à regarder tout le temps son nombril !
L’écriture est pourtant joli, les personnages bien campés et j’ai déniché quelques pépites. Sauf que c’est trop joliment écrit et cela finit par être étouffant, un peu comme un collier trop chargé en émeraudes, saphirs, diamants et topazes. Et c’est un perpétuel monologue où l’on se perd en digressions de toute sorte au détriment de l’action. Faut dire que je n’ai jamais trop aimé les romans qui s’attardent sur les détails d’un objet ou d’une pièce pendant trois plombes.
J’en été surpris et déçu car j’avais bien aimé le premier livre de Donna Tartt, Le maître des illusions. Les critiques étaient fort élogieuses et l’histoire me semblait passionnant : celui d’un tableau volé qui allait connaître un sacré périple. Sauf que l’on parle plus de Théo que du tableau en réalité…
Bon, je sens que je vais me faire assassiner et tant pis, on ne peut pas plaire à tout le monde. Ainsi vont les goûts, variant d’un lecteur à l’autre. Et toi, l’as-tu bien aimé et si oui pourquoi ?
[Scan couverture]
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Moi, j’ai bien aimé, mais je comprends parfaitement votre sentiment. Et sans etre expert, il me semble qu’il y a quelque chose de très américain la dedans: le « Grand Roman Americain » se doit d’etre epais, dense, discoursif: Moby Dick, Irving, De Lillo ou Roth, tous me donnent la meme impression (c’est moi qui va me faire défoncer). Je vais lire Le Maitre des Illusions rapidement, si vous me dites que c’est mieux!
Tiens, je n’avais pensé sous cet angle. Oui, ça m’intéresserait d’avoir votre avis, d’autant plus que je me base sur des souvenirs qui remontent à un petit bout de temps déjà…
Ca alors j’ai adoré ce bouquin. Je suis entrée complètement dans l’histoire et j’ai trouvé le jeune Théo très touchant et courageux et le thème très original. Mais c’est vrai qu’effectivement ce livre est trop long et à la fin je me suis un peu ennuyée. Mais il reste un des meilleurs livres que j’ai lus ces derniers temps. En revanche j’ai lu Le maître des illusions après et j’ai moins accroché. Comme quoi !
Après je suis tout à fait d’accord avec Nicolas. Des romans américains sont encensés par la presse comme Freedom de Jonathan Franzen ou plus récemment City of fire de ne sais plus qui, qui sont aussi deux énormes pavés et qui me sont très vite tombés des mains.
Comme quo il est toujours intéressant de connaître les autres avis, parfois très différents !
😛
Bonjour. Je vais effectuer une démarche que je n’ai jamais faite durant toute ma vie de lectrices et je parle en décennie. J’ai commencé le Chardonneret je suis arrivée au trois quarts au moment où Théo avoue à Hobie ses malversations dans la vente des meubles que le vieil homme restaure, et je n’ai plus la force j’avoue. un livre ne m’a jamais fait ça je suis frustrée de ne pas connaître la fin je suppose qu’il sera pourchassés pour le tableau qu’il a caché dans le garde-meuble mais il me reste 200 pages je suis à bout de souffle est-ce que quelqu’un aurait la gentillesse de me donner simplement le dénouement car en plus dans certains avis certains lecteurs disent avoir fait l’erreur d’aller jusqu’au bout. Merci
Là, je ne pourrais pas dire, je ne me rappelle plus de la fin du livre.
Bonsoir.
Merci tout de même de m avoir répondu..Je vais lire en diagonal les 200 dernières pages, pour evoter la frustration.
Merci encore.
Bon courage !!