Suite à mon séjour à Essen en 2012, j’ai acheté pas mal de jeux mais je n’ai pas encore eu l’occasion de tous les découvrir. La faute à un rythme de vie assez prenant, des changements en cours et surtout à la difficulté de trouver des joueurs réguliers qui n’ont pas peur d’essayer et de lire des règles de jeux. Faut dire qu’en France, ce n’est pas la même mentalité qu’en Allemagne.

Bref, passons. Il aura fallu que les quatre saisons passent avant que ma douce et moi décidions de nous mettre pour de bon sur Seasons. Faut dire que le livret des règles ne nous pas encouragé à la spontanéité et un petit moment s’est déroulé avant de saisir tous les rouages. Finalement, ce n’est pas si compliqué que ça, les phases de jeu sont plutôt simples.

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En fait, tout l’art du jeu réside dans le choix des cartes initiales puis dans la manière de les répartir afin de les utiliser au mieux selon les saisons, sur trois ans. Et oui, c’est que le but est de remporter le légendaire tournoi des 12 saisons afin de devenir le nouvel archimage du royaume de Xidit. Et pour ça, faut accumuler le maximum de points ! Comment ? En récoltant des énergies, en invoquant des objets magiques et familiers et en accumulant suffisamment des cristaux, symboles de prestige.

Je n’en dis pas plus sur les règles mais le principe est là. C’est bien foutu car, comme je disais plus haut, le déroulement des partie est assez simple. La subtilité apparaît en étant de plus en plus familier avec les cartes. Cela permet de mieux les choisir. Cerise sur le gâteau : les règles s’adaptent au niveau du joueur : première fois, un ensemble de carte est proposé tandis que d’autres cartes aux interactions plus complexes sont proposées pour le joueur plus expérimenté.

Bref, un bon jeu malin qui vaut le détour et le tout accompagné d’un joli graphisme cohérent. Le rangement des éléments dans la boite est optimisé et c’est un vrai plaisir de les sortir et les disposer au fur et à mesure. Histoire de se mettre dans le mental du futur archimage.

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Pour finir, je vous invite à lire les avis pertinents de Vidberg et Jub.