J’avais découvert et adoré Bernard Werber à travers sa fameuse trilogie sur les fourmis puis ses autres livres (Le père de nos pères, L’ultime secret, Les Thanatonautes…). Seulement, au fur et à mesure de ses dernières parutions, j’ai eu le sentiment que sa prose devenait davantage superficielle et qu’il prenait la grosse tête (ses poses sur la couverture de ses livres ont le don de m’agacer). Vraiment ? N’est-ce pas plutôt moi qui avait évolué tout bêtement ?

Quand je tombe sur cet ouvrage, Le papillon des étoiles, à la bibliothèque, allez j’essaie encore une fois pour voir. Et je suis déçu mais déçu ! L’histoire se base sur une poignée de terriens (144 000 personnes quand même) qui veulent partir dans l’espace à la recherche d’une autre planète pour faire renaître l’humanité tandis que les autres terriens s’acharnent à tout détruire (pollution, guerres, changement climatique…). Le voyage se déroule sur 1000 ans, dans un vaisseau de 32 kilomètres de long et 500 mètres de large.

Voilà pour le fond mais que c’est superficiel ! Les personnages n’ont pas d’épaisseur, il manque le côté technique pour donner un minimum de réalisme au projet et surtout ce sont les sentences sous forme de phrases à deux balles qui finissent par m’énerver. La fin est prévisible depuis un moment et on reste sur sa fin. C’est décidé, je retourne à la trilogie sur les fourmis pour vérifier qui de lui ou de moi a évolué (ou les deux mon cap’taine ?).

A éviter.

[Scan couverture]