Comme bon nombre de gamins, les dinosaures me fascinaient. Si je ne me suis pas orienté vers la paléontologie, cette fascination est restée. Et je ne suis pas le seul si l’on en croît le succès rencontré par l’exposition Dinosaure, la vie en grand du Muséum national d’histoire naturelle. A tel point qu’elle a été prolongée jusqu’au 24 juin 2013.

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Bon, elle est surtout consacrée aux sauropodes, ces herbivores au corps massif, avec une longe queue, un long cou et une tête riquiqui. Mais c’est qu’elles sont balèzes ces bestioles et mine de rien, elles soulèvent beaucoup de questions : comment pomper le sang jusqu’au cerveau ? Comment déplacer une telle masse ? Et bien d’autres encore qui sont posés aux visiteurs via des animations interactives.

Pour mieux se rendre compte de leur taille impressionnante, un argentinosaurus accueille le public ou plus précisément la maquette de son cou et de sa tête qui dépasse des arbres plantés dans le décor. Si cela ne suffisait pas, d’autres éléments enfoncent le clou. Sur un mur, une représentation grandeur nature montre plusieurs espèces dont la plus grande fait 42 mètres long pour un poids de 90 tonnes. On ne distingue que ses pattes. Ou encore, le fémur colossal, disposé verticalement et qui dépasse en taille n’importe quel humain.

Et j’ai bien aimé la maquette d’un mamenchisaurus femelle de plus de 3 mètres de haut et 18 mètres de long. Le modèle laisse voir ses organes d’un côté et de l’autre la texture de sa peau. Une voix off explique le fonctionnement de ses organes et, agréable surprise, cette voix était retranscrite sous forme de bande défilante disposée en bas de la maquette.

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Une autre maquette tout aussi grandeur nature montre le fonctionnement de l’appareil respiratoire des sauropodes, bien plus sophistiqué que le notre. Pas mal d’oiseaux, qui descendent directement des dinosaures, possèdent également ce type de respiration.

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Outre le côté impressionnant, l’exposition est bien foutue. On n’est pas pressé d’en sortir et on en ressort finalement avec plus de questions que de réponses car il reste encore beaucoup à apprendre. La fascination n’est pas prête de s’éteindre.