Merdouille, je me suis ouvert la peau ! Oh trois rien, juste une petite éraflure à la base du pouce. mais c’est que ça pisse le sang. La zone touchée doit être richement vascularisée, pas de bol. Et c’est parti pour geindre auprès de ma douce, me faire poser un pansement, avoir un bisou magique et tout le tremblement.

Avant de commencer cette mise en scène qui nécessite tout un art, je me rends compte que le sang fait ressortir la couche cornée de l’épiderme. La coloration est fort joli ma foi ! Les motifs, en losanges et en triangles, satisfont mon goût de la géométrie et de la ligne droite.

A comparer avec le schéma ci-dessous qui représente l’épiderme. Pour rappel, la peau est constituée de trois couches : l’hypoderme, la couche la plus profonde, le derme, la couche intermédiaire, et enfin l’épiderme, la couche externe. Celle-ci est également organisée en plusieurs couches dont la plus superficielle est la couche cornée, composée de cellules mortes et plates formant un revêtement imperméable à la peau. Cette surface s’exfolie en permanence.

Et pis voilà ! Quoi, c’est tout ? Eh oui, il y en a des choses à dire rien que sur les couches en oignon de la peau mais ce n’est pas mon but. Je voulais juste montrer une autre méthode de coloration en biologie, 100% biodégradable, avec une touche de poésie gore.

Beeeeeerk, tu dis ?
Dommage alors !