Detective Dee : le mystère de la flamme fantôme

Mosaïques : CinémaCulture

mercredi 11 mai 2011

En attendant d’assister à une réunion hier soir, je suis allé au ciné pour passer le temps et hop me voilà dans la salle en train de mater le dernier film de Tsui Hark : « Détective Dee : le mystère de la flamme fantôme. J’avais adoré Tigre et Dragon et j’étais encouragé par les bonnes critiques de ce genre :

Cinq ans après l’expérience douloureuse de Seven Swords, Tsui Hark revient avec son meilleur film depuis une éternité : un wu xia pian (film de sabres chinois) qui tient autant du récit d’aventures, de la poésie picturale que du thriller surnaturel et qui devient au bout d’une demi-heure un idéal de divertissement acrobatique et romanesque, baroque et accessible.
[Source citation]

Et ?
Primo, j’avais confondu avec Ang Lee qui est le réalisateur de Tigre et Dragon. De Tsui Hark, j’avais vu Il était une fois en Chine que j’avais bien aimé. Je comprends mieux la différence de style… Deuxio, j’ai détesté le film, je l’ai trouvé nul à chier !

Ça veut être noble, c’est limite ridicule avec les (bons ?) sentiments brassés par hectolitre. Ça veut être aérien, acrobatique et tutti quanti, c’est du massif qui peine à décoller. Je vois que dalle des scènes de combats, seulement des pirouettes à m’en donner le tournis. Les images de synthèse sont flagrantes. J’étais souvent gêné par les différences de texture et de profondeur. Quand à l’histoire, pourquoi pas mais bof, rien d’extraordinaire sous les tropiques. De la surenchère quoi…

Je n’ai même pas envie de décrire l’histoire, vous trouverez le résumé officiel ci-dessous.
D’ici là, je me replonge dans Tigre et Dragon ou Il était une fois en Chine.

Affiche du film Détective Dee
[Source image : lien cassé]

Synopsis
L’histoire se déroule en Chine, en l’an 690, durant la période trouble correspondant à l’ascension de l’impératrice Wu Ze Tian. Tout est prêt pour la cérémonie du couronnement et la petite ville de Chang-An est dans ses habits de fête. Mais une série de morts mystérieuses menace l’intronisation de Wu Ze Tian. L’impératrice décide alors de faire appel au seul homme capable de percer ce mystère : Le juge Ti, de retour après huit ans de prison pour insolence et insubordination…

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