Savez-vous que mon cousin Vincent ne s’occupe pas seulement d’illustrations mais qu’il s’amuse aussi à m’envoyer des articles merdiques de temps en temps, soi-disant pour alimenter ma réflexion scientifique ? En tout cas, merci à lui pour l’article de Rue89 , Aller aux toilettes dans l’espace requiert de l’entraînement », qui donne de la matière au blog.

Parler de nos déchets organiques reste un sujet tabou pour beaucoup (les mêmes peut être qui préfèrent que j’évite d’en parler à table ?) et encore plus pour les expéditions « nobles » mettant en jeu d’intrépides explorateurs de l’inconnu. Dans tous les livres, romans ou documentations, pas un seul n’aborde l’épineux problème de la défécation dans des conditions extrêmes. Que faire dans l’espace qui brille par son absence de gravité et donc se retrouver face à toutes sortes d’OVNVPEI (Objets Volants Ne Voulant Pas Être Identifiés) ?

En effet, il faut prendre en compte non seulement l’absence de gravité mais aussi le fait que l’eau est rationnée à l’extrême car c’est très lourd à envoyer dans l’espace. D’ailleurs, les astronautes utilisent un shampoing sans eau et du dentifrice sans rinçage. Il est donc impossible de « tirer la chasse » et de gaspiller 40 litres d’eau à chaque fois. A la place, des ingénieurs ont imaginés des systèmes à aspiration comme l’espèce de couche high-tech conçue par l’agence d’exploration aérospatiale japonaise (JAXA).

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D’autres, comme cet astronaute, ont osés dévoilés les coulisses de cet épineux souci et on les applaudit bien fort ! En bonus, la vidéo est sous-titrée et ne ratez pas l’humour à la fin.

N’hésitez pas à lire le manuel d’utilisation des toilettes en zéro gravité (en anglais) et les excellents dessins du Professeur Moustachu