La ventilation du cornet nasal
Dans l’article précédent, Quand la morve balaie tout sur son passage, nous avions abordé les questions existentielles de la morve sauf une : pourquoi elle coule dans certains cas ? Ah là, ma brave dame, mon bon monsieur, il faut d’abord connaître les fonctions du nez qui sont :
- Olfactive : ça, on le savait déjà et ça n’apporte rien pour la question.
- Immunitaire : les saloperies de tout poil doivent être éliminées de notre corps comme nous l’avions vu dans le billet précédent.
- Aérienne : c’est à dire filtrer, humidifier et réchauffer l’air inspiré vers les poumons. C’est ce point qui nous intéresse !
En effet, l’air inspiré passe par des superpositions osseuses, longs, étroits et courbes : les cornets nasaux. Il en existe trois paires, recourbées vers le bas et superposées (pas étonnant qu’on aime se curer le nez):
- Le cornet supérieur : très petit.
- Le cornet moyen : aussi long qu’un auriculaire.
- Le cornet inférieur : le plus grand, aussi long que l’index d’une main.
Leur rôle est de créer des turbulences lorsque l’air passe. Ainsi il circule au plus près de la muqueuse riche en vaisseaux sanguins et cela favorise son réchauffement. Cela permet d’éviter que la gorge et les poumons ne soient submergés d’air sale, froid et sec.
[Source image : lien cassé]
Mieux, les cornets s’adaptent en fonction de la situation : ils rétrécissent, en cas de course, pour favoriser une plus grande d’absorption d’air à chaque inspiration. Au contraire, ils peuvent grossir dans un environnement froid et sec afin de fournir une surface d’exposition plus importante à l’air inspiré. Il peut alors se réchauffer, humidifié et filtré. Dans d’autres cas, exposition à un allergène (substance qui provoque une allergie) ou le froid, les cornets gonflent sous l’effet de l’inflammation. Ceci, associé à une production plus abondante du mucus nasal fait qu’il coule vers la gorge mais aussi vers l’extérieur. Il y a alors saturation, c’est pourquoi il suffit de presser sa narine pour que ça gicle…
Mmmmh, gratifiant non ?
Et avec tout ça, je vous souhaite un bon weekend…
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Je suis en formation : ostéopathie Poyet
Merci pour la jolie présentation!
bisous
Marie Laure
Très intéressant!
Merci beaucoup,
Jim.
De nada, si l’air circule mieux jusqu’au cerveau après cette lecture, tant mieux !
😉
Et si on est allergique à la poussière, aux zachariens et aux moississures, et tant qu’à y être, aux tissus des vêtements qui sont en pile dans les vêtements et les piles de papiers, et aussi le poil de chien, et aussi au bois, dont la fibre dégage je ne sais quoi quand la température est plus humide ?
Je suis en train de réaliser que je souffre d’enflure allergique des cornets, chaque fois que je suis dans ma maison pour quelques heures. Car je respire bien quand je suis dehors et chez les autres OUCH…Je dois vider ma maison et vivre dans le néant !!! C’est plutôt déconcertant cette réalité, ça représente une réorganisation totale de ma maison, de ma vie, de mes meubles. AU moins je n’ai pas de tapis. Mais bref, je réalise que ma carrière comme chanteuse est graduellement détruite par ce problème d’enflure des cornets, si subtil mais atroce… Merci de m’avoir lue, ça fait …presque du bien juste d’en parler !
Plus simple encore : aérer les pièces de la maison régulièrement. Ça ne résolut pas tout mais ça aide beaucoup.