Je n’avais jamais lu les livres de Michael Conelly, c’est chose faite avec Le verdict de plomb. On retrouve le même personnage, Mickey Haller, du livre précédent La Défense Lincoln mais affaibli car sortant de blessures par balle et d’une cure de désintoxication. Décidément, avant même d’avoir parcouru les premières lignes, j’avais déjà envie de lire La Défense Lincoln. Le titre vient du fait que Mickey Haller travaille dans trois voitures toutes identiques, les Lincoln qui lui servent de bureau mobile. Original, non ? Et que fait-il ? Il est avocat, il a passé 20 ans de sa vie à défendre que des coupables, à l’exception d’un petit nombre qui se compte sur les doigts de la main. Non par conviction mais parce que le système judiciaire le veut et que tout le monde ment. Il faudra que je lise l’autre livre pour connaître l’origine de ses blessures par balle.

Revenons au Verdict de plomb : deux ans de soin plus tard, il reprend du boulot. Mieux : il hérite des 30 affaires du cabinet florissant de l’avocat Jerry Vincent dont un qui promet d’être énorme. L’affaire Walter Elliot, un des magnats de Hollywood. Seulement, Jerry Vincent a été tué et tout indique que Mickey Halle puisse connaître le même sort, sans compter les risques de rechute à la came, sans oublier l’intervention peu délicate de l’inspecteur Harry Bosch…

Ma foi, ce n’est l’un des meilleurs polars que j’ai lus mais ce n’est pas mal écrit, le rythme de l’intrigue pas trop mauvais. Ça me change de la narration dense à la Joe Kurtz. J’ai toujours aimé les descriptions d’un procès en cours avec la confrontation classique entre le procureur et l’avocat même si je ne peux dire que c’était réaliste ou pas puisque je n’en ai jamais vu un et que j’ignore tout des arcanes du droit. C’est cynique mais pas trop et ça m’a distrait, c’est tout ce que je demande.

[Scan couverture]