N’ayant rien à faire et ne sachant que voir, je me suis rabattu sur le dernier film de Night Shyamalan, Phénomènes. J’avais bien aimé ses premiers films Sixième sens et Incassable ainsi que Le Village, tous troublants et détonants dans un genre reculé: le fantastique. Qu’en est-il de Phénomènes ?

Tout d’abord, l’histoire m’a plu : celle d’une catastrophe qui touche la race humaine dans le nord-est des États-Unis sans que l’on sache son origine, ni son mode de transmission. Sur ce thème simpliste, Shyamalan nous promène à travers la fuite d’un scientifique qui tente de protéger sa famille. Je suis ressorti de la salle sans vraiment quoi penser. Après réflexions, je me dis qu’il a réussi une fois de plus à me troubler. A me donner l’impression que le pire est à venir dans les situations les plus banales : le vent qui fait bouger les arbres, l’herbe qui ondule…

Les références sont nombreuses : le 11 septembre encore et toujours, les relations déséquilibrées entre l’Humain et la Nature, etc. Je fus quand même un brin déçu d’être arrivés si vite à l’origine probable des phénomènes étranges. Le scientifique ne fait pas grand chose en somme, désemparé, sans contrôle. La fin m’a resté sur la faim : c’est sa force et sa faiblesse. Les humains sont des pantins au fond avec une tendance suicidaire. Est ce suffisant pour résumer le film ?

Une fois de plus, la controverse entoure le film Phénomènes avec une certaine touche que j’ai bien aimé. N’empêche que je préfère ses premiers films !

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Synopsis
Surgi de nulle part, le phénomène frappe sans discernement. Il n’y a aucun signe avant-coureur. En quelques minutes, des dizaines, des centaines de gens meurent dans des circonstances étranges, terrifiantes, totalement incompréhensibles. Qu’est-ce qui provoque ce bouleversement radical et soudain du comportement humain ? Est-ce une nouvelle forme d’attaque terroriste, une expérience qui a mal tourné, une arme toxique diabolique, un virus qui a échappé à tout contrôle ? Et comment cette menace se propage-t-elle ? Par l’air, par l’eau, ou autrement ?