Le petit suisse et son papier énigmatique…
Mosaïques : En vrac • Môa ! Et vous...
jeudi 17 avril 2008
Miam miam ! Je viens de finir deux petits-suisses mélangés avec de la crème de marron et un zeste de sucre en poudre. Miam miam ! C’est un véritable rituel : prendre une p’tite assiette, démouler le cylindre (3 cm de de diamètre, 4 cm d’épaisseur, 30 grammes et 40 % de matières grasses), déposer des grosses cuillerées de crème de marron (j’avoue : c’est plus de la crème de marron aux petits-suisses que l’inverse) et bien mélanger le tout .
Tiens ? Kèke chose cloche la d’dans ? Oui, le papier ! Celui qui enrobe les cylindres. Il faut se mouiller les doigts pour l’enlever. Avant, ce papier m’énervait toujours. Maintenant, il m’amuse : est ce là la sagesse ? Et bien mes cocos, qu’est ce qu’il vient faire ce damné papier ? Les informations sur ce sujet sont maigres. Voici ce que j’ai pu trouver :
1) Le papier qui enrobe les cylindres de fromage est spécial car traité au sorbate de calcium (conservateur naturel issu du fruit du chêne). Les moisissures et les levures ne peuvent pousser et se proliférer sur ce matériau. Le produit est donc préservé. Le papier jouerait également un autre rôle d’absorption de petit lait contenu dans le petit-suisse : il ne sèche pas et reste humide.
[Source : Yahoo – Questions]
2) Les pots individuels n’ont pas toujours existé : les petits-suisses étaient regroupés par plaque de six dans des boites de carton. Du coup, ils se collaient les uns des autres. Pour éviter la grogne des dégustateurs (je les comprends !), le papier est apparu ! Plus tard, à l’arrivée des pots individuels Gervais, le papier n’était plus présent. Les appréciateurs n’ont pas aimé : les ventes ont baissé. Le papier fut donc remis pour éviter la grogne.
[Source : PourquoiS]
Vu la pauvreté des informations, il est difficile d’affirmer que toutes ces explications sont vraies. Je veux bien les croire jusqu’à preuve du contraire. Une chose est certaine : le sorbate de calcium est mentionné sur l’emballage et il bel et bien un conservateur contre les levures et les moisissures.
[Source : Food-info, E203]
Ah oui, il faut savoir aussi que le petit-suisse n’est pas originaire de la Suisse mais de la.. Normandie ! Drôle d’histoire n’est-il pas ? Le résultat est le même : c’est toujours chiant d’enlever le papier mais ça laisse des souvenirs impérissables. Le plus important, c’est que le petit-suisse, c’est bon ! Surtout avec de la crème de marron… *gémissements*
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ça existe toujours, et c’est vraiment meilleurs que les Gervais. C’est les Petits Suisses de Saint-Malo, ça se trouve à monop’, c’est vraiment plus rigolo! Miam l’article!
ah, ah ? j’irais jeter un coup d’oeil aux petits-suisses de Saint-Malo. Mais tu ne précises pas si le papier est présent ou non ?
😉
l’image du petit suisse sur sa soucoupe résoud son problème elle même:
pour le « dépapériser »,phyllitis le roi de l’awalé désopercule le petit pot et
surtout ne touche pas au papier…retourne le ptit pot sur la soucoupe et attend juste un
brin,le petit suisse sort seul de son logement où légèrement accompagné par un tendre
tapotement….la chemise de nuit du ptit suisse étant plus grande que lui,on verse par
dessus le petit lait résiduel et et le ptit suisse entame sa descente…
il ne reste plus qu »à attraper le rebord dépassant du papier et de tirer bien
verticalement.. 😀
Cordialement phyllitis.
Quelle technique de haute volée ! Il me faudra sans doute encore plusieurs années avant d’arriver à ce niveau.
😀