A bord du Darjeeling Limited
Après La vie aquatique, FPI (ou film projeté inclassable), le même réalisateur (chais plus le nom), revient sur scène avec un autre FPI ! Tambour battant, voici A bord du Darjeeling Limited qui met en scène trois frères dans un train indien. Ils roulent à travers le pays dans une quête non avouée. Les acteurs sont fabuleux, surtout Adrien Brody que j’adore avec son allure dégingandé ! Geste minimaliste, tout est dans le corps et le regard. Dialogues absurdes et décalés. Le film est déroutant de prime avec son court-métrage et il reste déconcertant jusqu’à la fin. On aime ou on n’aime pas si j’en crois les critiques. J’ai bien aimé. J’ai regardé sans me casser la tête, en me laissant emporter par le film. J’ai aimé sa fraîcheur et sa légèreté, son sérieux et son non-sens. J’ai adoré le passage où le train s’est perdu. A voir, à méditer !
En sortant du cinéma, je tombe sur un magasin qui m’a beaucoup amusé ! Je me suis empressé de photographier son enseigne que voilà…
Synopsis
Trois frères qui ne se sont pas parlé depuis la mort de leur père décident de faire ensemble un grand voyage en train à travers l’Inde afin de renouer les liens d’autrefois. Pourtant, la « quête spirituelle » de Francis, Peter et Jack va vite dérailler, et ils se retrouvent seuls, perdus au milieu du désert avec onze valises, une imprimante, une machine à plastifier et beaucoup de comptes à régler avec la vie… Dans ce pays magique dont ils ignorent tout, c’est alors un autre voyage qui commence, riche en imprévus, une odyssée qu’aucun d’eux ne pouvait imaginer, une véritable aventure d’amitié et de fraternité…
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Articles aléatoires
Le réalisateur s’appelle Wes Anderson (aucun lien de parenté avec Paul Thomas) 🙂
Ce qui est très cocasse au premier abord dans The Darjeeling Limited, c’est que la fameuse « quête spirituelle » de ces trois frères se révèle vaine parce qu’ils sont incapables de méditer sur leur voyage et comprendre la philosophie indienne : ils ont beau traverser un pays exotique mais ils restent toujours bloqués dans leurs petites névroses personnelles. Le train qui se perd est justement la métaphore de cet échec.
La deuxième partie révèle donc toute la psychose familiale au moment où ils revivent littéralement l’enterrement de leur père et l’abandon de leur mère. Je crois que ce veut nous dire le film, c’est qu’il faut savoir regarder au plus profond de soi-même si on veut se libérer de nos angoisses, affronter notre propre miroir pour enfin aller de l’avant.
Aaaah, v’là le nom ! Il es des jours où le baobab au creux de ma main me paralyse…
D’accord, le train qui reste sur ses rails, dans ses limites sans pouvoir en sortir, comme les trois frères. J’avais pas vu comme ça.
Justement, c’est très bien montré à la fin mais chut ! Je ne veux pas en dire plus pour ceux qui ne l’ont pas encore vu.
😉
on a mis le temps, mais hier on a vu ce film en VO et c’était aussi déroutant qu’il y a un mois et demi…
on a bien apprécié aussi le court métrage sur l’hôtel parisien, film qui prend son sens en voyant le long métrage qui suit…
voilà, voilà…
c’est tout…
c’est tout…
bonne nuit et hop on envoie…
Quand même, le voir deux fois. une manière de dire que ça vous a marqué ?
etrange oui…
(le film ou vous ?)