J’ai un bouquin quin quin,
Un joli bouquin.
J’ai un bouquin quin quin,
Un galant bouquin.
J’ai un bouquin quin quin,
Un classe bouquin.
J’ai un bouquin quin quin,
Un bouquin que j’aime !

Oui da, le beau boudin que v’là :

[Source image : lien cassé]

Ouvrez mais ouvrez donc !
Que voyez vous à la première page ? Un atome d’or.
Que voyez vous à la dernière page ? L’univers et ses galaxies.

De l’infiniment petit à l’infiniment grand, des images magnifiques vous transporteront à travers ce fabuleux voyage ! Fascination, incrédulité et perplexité sont au rendez vous : pétale de rose, exosquelette d’une araignée, surface de la langue d’un escargot, cristal de neige, delta du Colorado, la Terre…. Des légendes courtes délivrent quelques informations indispensables : contexte, échelle…

Ces images, aussi superbes soient-elles, ne restent que des images. Elles ne sont pas un simple enregistrement du monde qui nous échappe à l’œil nu. Le plaisir ressenti ne doit pas masquer le fait qu’elles sont… fabriquées ! Les couleurs que vous voyez ne sont pas réels. Avant de parvenir à ce résultat, elles ont subi un traitement variant selon la technique d’imagerie scientifique employée (microscope optique ou électronique, IRM, rayons X, accélérateur de particules, télescope…). Moi même, sans contexte, je serais incapable de les identifier. Une image scientifique doit toujours être analysée avec précautions pour ne pas aboutir à des conclusions erronées. Une démarche que les médias ne respectent pas toujours, privilégiant le plus souvent des raccourcis marquants…

Pour en savoir plus sur l’imagerie scientifique :
– Le message de l’image dans la vulgarisation scientifique
– L’image scientifique, définitions, enjeux et questions