Il y avait comme un air de liesse à Paris, le dimanche 14 avril. Après un hiver morne, froid et pluvieux, le soleil a fait sa grande apparition, inondant les rues de ses rayons et chauffant les pauvres squelettes rachitiques des Parisiens, tremblants de froid.

Il y avait de la joie et du monde. C’était l’occasion de marcher, flâner, faire du vélo, du roller ou simplement de s’allonger sur les pelouses des petits squares. Les tenues se faisaient légères, femmes insouciantes et hommes galants, les tenues se faisaient légères.

Il y avait tout simplement le plaisir de vivre et d’en profiter au maximum. J’avoue avoir fait une petite sieste au soleil. J’ai également beaucoup observé les gens, les bâtiments et tout ce qui faisait un Paris printaniers de fête.

Le clou de la journée fut la floraison spectaculaire de deux superbes cerisiers du Japon, au Jardin des Plantes. Je ne me souviens pas de les avoir déjà vus en fleur. L’un étale ses boutons d’un blanc immaculé, sur une grande surface et de faible hauteur. L’autre est davantage porté sur les boutons en étage, de couleur rose cette fois-ci. A chacun ses goûts et sa personnalité.

[Source image]

Il suffit de pénétrer entre les branches du cerisier blanc pour découvrir une voûte, ah quelle voûte ! Des étoiles blanches dans un ciel bleu et qui jouent avec les rayons de soleil. Je comprends mieux pourquoi les japonais se déplacent en masse pour voir les cerisiers en fleur.

[Source image]

Mais ce n’était pas mal aussi de voir les Parisiens se regrouper autour des cerisiers, de brandir leur appareil photo, seuls, en couples ou en familles. Un sourire flottait sut tous les lèvres, le monde paraît alors moins brutal.

Il y avait comme un air de liesse.