C’est le premier décembre ! Plus que 23 jours avant d’entrevoir un manteau rouge, de deviner quelques (?) poils blancs et de jouer à la barbichette avec les élans ! C’est le temps des fêtes bientôt et d’ici là, n’oubliez pas votre liste de cadeaux, mes chers enfantelets ! C’est l’occasion de jouer à Columba où l’enjeu est de construire des colombiers (ou pigeonniers) sur des territoires les plus vastes possibles.

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C’est que dans les temps féodales, avoir un ou plusieurs pigeonniers était synonyme de prestige pour tout seigneur digne de nom. Mais c’est du boulot qui commence par la capture des pigeons sauvages pour les domestiquer. Puis construire les édifices qui les hébergeront sans oublier d’élever les faucons qui iront pourrir la vie des seigneurs voisins. Tout est bon pour gagner en renommée, quitte à jouer des coups bas et malheur aux pigeons !

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Le jeu est superbe graphiquement aussi bien au niveau de la boîte que celui des éléments du jeu. Ceux-ci se présentent sous la forme de petites tuiles pigeons de plusieurs types (repérables aux couleurs), de grandes tuiles territoires composées de quatre cases pigeons, de pions en bois en forme de pigeonnier et d’un petit plateau devant chaque joueur. A l’aide des tuiles territoires, il est possible d’agrandir son domaine en accolant aux tuiles déjà posées sur la table ou carrément en recouvrant des cases pigeons pour domestiquer les pigeons sauvages.

Le principe est là. Les règles ne sont pas bien compliquées mais elles révèlent vite toute leur subtilité : domestiquer les pigeons, agrandir son domaine, bloquer le territoire de l’adversaire ou lâcher un faucon ? Tels sont les choix à prendre au fur et à mesure de la partie. J’ai bien aimé Columba et j’ai hâte de découvrir la version quatre joueurs qui se joue en équipe, deux par deux.

Bonus pour le gagnant : avec tous ses colombiers durement gagnés, le voici paré pour envoyer plein de lettres au Pôpa Nono via ses pigeons voyageurs !