Rimbaud et Villon croqués par Teulé

Mosaïques : CultureLectures

mardi 3 juillet 2012

Après avoir lu Ô Verlaine ! de Jean Teulé, j’ai eu envie de lire ses autres ouvrages sur Arthur Rimbaud et François Villon. C’est chose faite… 4 ans plus tard, que le temps passe vite !

Rainbow pour Rimbaud

[Scan couverture]

Robert, 36 ans, dort dans une armoire. Il est passionné de Rimbaud au point d’un connaître tous les vers qu’il beugle à tout bout de champ. Il quitte Charleville-Mézières, il quitte ses parents et rencontre Isabelle, standardiste à la SNCF. Elle ne sait rien de Rimbaud, elle adore juste son aubépine et le monde. Amants passionnés que rien ne prédestinait, ils partent faire le tour de monde : Caire, île Maurice, Dakar… Robert s’identifiera de plus en plus à Rimbaud et finira par s’enfermer dans sa folie au point d’être un arbre. Isabelle n’est pas mieux, erre en roue libre et deviendra aubépine.

L’écriture est fantasque et métaphorique, c’est sympa à lire mais sans plus. Je n’ai pas accroché car j’ai été déçu de ne pas en savoir plus sur Rimbaud au final, contrairement au livre Ô Verlaine qui fait découvrir le poète et ses poèmes. Rien de tel ici et je n’ai toujours pas compris ce que foutaient les autres personnages au milieu du récit. Dommage car cela ne m’a pas donné envie d’en savoir plus sur la vie de Rimbaud bien que j’adore ses poésies.

Je, François Villon

[Scan couverture]

Né le jour de la pendaison de son père condamné pour vol. Devient orphelin à 6 ans, sa mère étant enterré vivante dans la fosse aux chiens. François de Montcorbier prend le nom d’un chapelain, Guillaume Villon, qui l’a recueilli et élevé tant bien que mal dans l’église Saint Benoît le Bétourné, près de la Sorbonne. François Villon pousse comme une herbe sauvage qui ne recule devant rien, ni l’horreur, ni le sublime. Tandis qu’il charme Paris de ses ballades, il se livre à des frasques de plus en plus immondes : vol, émeutes, assassinat… Non par plaisir mais par attirance du côté sombre de son époque.

Car triste et violent est la fin du Moyen Âge où il est facile de naître et facile de mourir. Les tortures, les mutilations et les exécutions atroces étaient monnaie courante. Et c’est dans ce décor charmant que meut François, avant tout un individu infect et incontrôlable. Comment allier cette image de sa vie errante et celle du poète, difficile d’accès mais puissant par son œuvre ? C’est là toute la complexité du personnage, à l’instar de Verlaine. Après, il faut bien sûr prendre du recul avec cette biographie car nous ne savons pas grand chose du personnage. Au moins, Jean Teulé donne l’envie d’en savoir plus sur François Villon.

De cette trilogie, j’ai finalement une préférence, par ordre décroissant, pour Ô Verlaine, Je, François Villon et Rainbow pour Rimbaud.

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