J’ai profité de mon séjour à Bâle pour visiter l’exposition permanente du Museum Tinguely consacré à… Jean Tinguely. Cet artiste et sculpteur bâlois (1925-1991) est célèbre pour la réalisation de ses machines articulées et mobiles, faîtes à partir de pièces de récupération. C’est un vrai régal que de les actionner et les observer bouger d’une façon absurde. Il y a même une machine immense où il est possible d’entrer, de grimper les escaliers et de faire le tour.

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Encore une autre machine gigantesque, faites de je ne sais combien de rouages, destinée à produire des sons. C’est à chaque fois drôle et ironique. Seul bémol : il faut attendre 7 min avant de pouvoir actionner la machine-sculpture, dans un souci de préservation des mécanismes. Il fut également le compagnon de la non moins célèbre artiste Niki de Saint Phalle. A eux deux, ils ont créé, entre autres, la Fontaine de la Place Igor Stravinsky, à côté du Centre Beaubourg à Paris.

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Pour la petite histoire, le musée fut inauguré en octobre 1996 afin de montrer les œuvres de Jean Tinguely. Ainsi, nous pouvons voir ses débuts dans les années cinquante avec les reliefs actionnés par des moteurs et les machines à dessiner. Puis déambuler parmi les assemblages de ferraille des années soixante, en passant par les sculptures-machines peintes en noir, jusqu’aux sculptures géantes et aux cycles pan-démoniaques de sa dernière période de création.

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Depuis, des expositions temporaires sont organisées régulièrement. Elles prennent souvent pour point de départ les idées de Tinguely. C’est de cette manière que j’ai découvert Vladimir Tatline (1885-1953), figure majeure de l’avant-garde russe et exposé jusqu’au 14 octobre 2012. J’ai beaucoup aimé ses sculptures bizarroïdes tout en angles et contre-angles, faites de ferraille, de cordes et formes géométriques éparses. J’ai également aimé ses peintures consacrés au théâtre, notamment la galerie des personnages.

Bref, ce lieu culturel est à (re)découvrir pour qui passe à Bâle !

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