Inception ou la confusion entre rêve et réalité

Mosaïques : CinémaCulture

lundi 26 juillet 2010

Attention, chef d’œuvre ! Au minimum un grand classique à venir. Ce n’est pas souvent que cette phrase me vient en tête après avoir vu un film et je n’irais pas jusqu’à dire que c’est le plus grand film de tous les temps comme certains. N’empêche que je me suis vraiment régalé avec Inception, réalisé par Christopher Nolan et réunissant une belle brochette d’acteurs : Leonardo DiCaprio, Marion Cotillard, Ellen Page (j’avoue que je n’avais pas reconnu les actrices, honte sur moi !). Des effets spéciaux qui s’intègrent bien à l’histoire, un scénario riche et complexe, un sujet original, que demander de plus ? De le revoir pour mieux comprendre les détails et être sûr d’avoir tout bien compris !

C’est tordu, vraiment tordu : un voleur capable de rêver et de plonger dans le subconscient d’une autre personne pour en retirer ses inavouables secrets, très utiles dans le domaine de l’espionnage. Seulement, il doit réunir une équipe pour faire l’inverse : incorporer une idée, tâche encore plus délicate. Et les voici embarqués dans des folles aventures à travers les subconscients. Seulement, ils ne sont pas dans la réalité mais dans un rêve, un rêve qui peut se retrouver emboîté sur plusieurs niveaux. Dans ces conditions, comment distinguer le rêve de la réalité ? D’autant plus que le temps se déroule différemment à chaque niveau de rêve…

J’ai adoré la notion du temps relative à chaque niveau de rêve mais je n’en dis pas plus. C’est ce qui fait vraiment l’originalité du film et sa richesse. C’est assez rare de voir un si bon film et qui, en plus, ne surfe pas sur la mode de la 3D dont je crains que les effets spéciaux l’emportent sur l’histoire. C’est déjà décidé, dès la sortie en DVD, hop dans ma filmothèque !

Du fond des tripes : à voiiiiiiir !!

Affiche du film Inception
[Source image]

Synopsis
Dom Cobb est un voleur expérimenté – le meilleur qui soit dans l’art périlleux de l’extraction : sa spécialité consiste à s’approprier les secrets les plus précieux d’un individu, enfouis au plus profond de son subconscient, pendant qu’il rêve et que son esprit est particulièrement vulnérable. Très recherché pour ses talents dans l’univers trouble de l’espionnage industriel, Cobb est aussi devenu un fugitif traqué dans le monde entier qui a perdu tout ce qui lui est cher. Mais une ultime mission pourrait lui permettre de retrouver sa vie d’avant – à condition qu’il puisse accomplir l’impossible : l’inception. Au lieu de subtiliser un rêve, Cobb et son équipe doivent faire l’inverse : implanter une idée dans l’esprit d’un individu. S’ils y parviennent, il pourrait s’agir du crime parfait. Et pourtant, aussi méthodiques et doués soient-ils, rien n’aurait pu préparer Cobb et ses partenaires à un ennemi redoutable qui semble avoir systématiquement un coup d’avance sur eux. Un ennemi dont seul Cobb aurait pu soupçonner l’existence.

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3 Pierrot ont pris leur plume. Et toi ?

  1. Bee

    Hello,
    J’ai été pour ma part un peu déçue.. je m’attendais tellement à un ‘truc de ouf’. Et puis, j’ai noté quelques détails qui m’ont fait faire la grimace intérieure : le fait de ne pas respirer sous l’eau par exemple. Or, dans nos rêves, on respire bel et bien sous l’eau !! Le fait de ne pas avoir incorporé de déformations, utilisées dans les rêves lucides en tant que test de réalité : lorsqu’on regarde nos mains et qu’on est en train de rêver, elles sont systématiquement déformées. Les horloges ne donnent jamais la bonne heure. Lire un livre (les phrases changent quand on relit la page), les interrupteurs marchent généralement bizarrement (!), … Enfin bon, à part ça les idées étaient bonnes. La notion du temps aussi, j’ai bien aimé. Les emboîtements dans les niveaux de réalité.. et la fin, ahah !

    dimanche 1 août 2010 à 12 h 50 min
  2. enolia

    Pareil que Bee, j’ai adoré le film mais je garde qqs réserves. J’aurais aimé voir plus de « déformations » inhérentes au rêve, comme celles que l’on voir lors de l’entraînement de « l’architecte ». On m’a déjà sorti l’excuse « il fallait que ça ressemble à la réalité pour les besoins de la mission et que le personnage Fisher y croie », sauf que ça aurait été plus impressionnant que des équipes de tueurs qui vous suivent.
    A part ça, le film reste à voir et revoir, le meilleur de l’été du moins ! 😉

    dimanche 1 août 2010 à 13 h 22 min
  3. Sirtin

    Je n’ai pas pensé aux déformations induites par les rêves et bien trouvé pour la capacité à respirer sous l’eau dans un rêve. Cependant, quelle aurait été la fin du film si ça avait été le cas ? Car j’aime la fin pour son irritante ambiguïté, fin horripilante et distillatrice de doute.

    Peut être que je n’ai pas été déçu parce que je ne savais pas du tout à quoi m’attendre ? Je n’avais pas lu les critiques, ni vu la bande-annonce, ni discuté avec les amis.

    jeudi 5 août 2010 à 23 h 29 min

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