Quand l’originalité accompagne le PQ

Mosaïques : En vracMôa ! Et vous...

vendredi 23 mai 2008

Les toilettes sont les héros des deux jours précédents. N’oublions pas le personnage secondaire sans qui l’intrigue croulerait : le papier-toilette. J’ai toujours trouvé les PQ désespérément tristes et sans originalité. Tout juste destinés à se torcher le cul et pis basta ! Jusqu’au jour où je vis à ma grande joie des rouleaux parés d’une couleur vive et chaque fois différente. Ou bien la possibilité de faire des sudokus (à ne pas confondre avec DTC ou « dans ton cul »). Il est bien connu que lester la matière élève l’esprit.

Devant une cuvette,  préliminaires d’un couple. Des papiers hygiéniques accompagnent le slogan : Plaisir d'être propre
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N’êtes vous donc pas d’accord que cela ajoute une note de gaieté dans les toilettes ? S’essuyer les fesses devient un vrai plaisir aussi bien tactile que visuelle ! Renova (la marque qui produit seulement les rouleaux colorés et non la version sudoku) n’en est pas à sa première provocation. Qui se rappelle des publicités sur le papier hygiénique humide ? J’aimais beaucoup ces affiches qui s’étalaient sur les murs. Provocateur, subversif : des ingrédient qui détonnaient parmi les publicités françaises bêtes à en mourir !


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La couleur ne vous attire guère ? A que cela ne tienne ! Faites donc un tour sur le site justtoiletpaper qui vous propose plein de variétés de PQ ! Vous n’avez plus d’excuse pour vous retrouver dans une pièce fermée au décor tristounet et médiocre ! De l’audace, que diable !

Sans oublier qu’il me semble essentiel de savoir un minimum sur l’histoire du papier-toilette. Je vous invite à parcourir l’article suivant : Le PQ : une invention américaine ! dont voici un extrait pour vous pourlécher les babines :

Bien que ce papier soit connu, en Chine, comme un matériau d’emballage et de rembourrage depuis le IIe siècle avant Jésus-Christ, la première utilisation de ce dernier comme papier toilette remonte au VIe siècle, au début de la Chine médiévale. Et ce n’est qu’il a un siècle et demi que des américains ont révolutionnés notre façon de nous nettoyer les fesses […]

Pour finir, il est indispensable de lire le passage sur l’invention du torche-cul par Gargantua. Ce célèbre personnage de Rabelais explique à son père son raisonnement pour arriver à la conclusion suivant :

[…] qu’il n’y a pas de meilleur torche-cul qu’un oison bien duveteux, pourvu qu’on lui tienne la tête entre les jambes. Croyez-m’en sur l’honneur, vous ressentez au trou du cul une volupté mirifique, tant à cause de la douceur de ce duvet qu’à cause de la bonne chaleur de l’oison qui se communique facilement du boyau du cul et des autres intestins jusqu’à la région du cœur et à celle du cerveau. Ne croyez pas que la béatitude des héros et des demis-dieux qui sont aux Champs-Élysées tienne à leur asphodèle, à leur ambroisie ou à leur nectar comme disent les vieilles de par ici. Elle tient, à mon avis, à ce qu’ils se torchent le cul avec un oison.

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