Récemment, je m’extasiais sur la vélorution et son extension dans 15 villes françaises. Je ne peux que suivre et encourager ce mouvement. En gardant toutefois à l’esprit les coulisses pas jolis jolis de la société Decaux qui rafle quasiment le marché à l’exception de Dijon, Rennes et Caen gérés par Clear Channel. A une longue dissert’, je choisis pour, une fois, de citer seulement des extraits d’articles. Bien que les articles soient surtout focalisés sur Paris, vous verrez, ci-dessous, que Decaux a des tendances monopolistes très inquiétantes car il a la mainmise sur le marché de la publicité et du vélopartage. Une situation qui rappelle celle d’autres entreprises telles que Microsoft et qui aboutit très souvent à des abus… Lui seul aura pouvoir sur le transport des parisiens et lui seul décidera quoi diffuser sur les supports publicitaires. Non seulement à Paris mais dans bien d’autres villes !

Bonne (?) lecture…

Qui est JC Decaux ?
Sans doute avez-vous déjà vu ce nom sur des abribus ou des kiosques qui ornent nos villes, en particulier à Bruxelles ? Mais qu’est-ce donc cette firme ? Que fait-elle ? D’où vient-elle ? Petit portrait d’une firme qui détient une mainmise sur l’affichage publicitaire.
[Source : Attac-Bruxelles]

Vélib’, le vélo (presque) gratuit ?
Une analyse économique plus approfondie invite à remettre en cause non seulement l’idée des vélos (presque) gratuits, mais aussi à s’interroger sur la nature bien particulière d’un contrat liant fourniture d’un service public de bicyclettes à la concession d’affichage publicitaire.
[Source : Ecopublix]

Vélib à Paris : les chiffres cachés
Le système de cycles en libre service est un véritable succès à Paris. Près de deux millions d’usagers ont déjà utilisé Velib’. Bertrand Delanoë espère bien capitaliser ce succès pour la campagne des municipales en mars prochain. Si Velib’ est un succès politique pour Bertrand Delanoë, c’est aussi un succès financier… pour Decaux, l’entreprise qui a remporté l’appel d’offres. Dans son édition du Mercredi 3 octobre 2007, le Canard Enchaîné révèle les chiffres cachés du contrat passé entre Decaux et la Mairie de Paris.
[Source : Politique.net]

Comment le rival de JC Decaux a fait retoquer en justice le projet d’extension à la banlieue.
Bertrand Delanoë s’est vu un peu trop rapidement à la tête d’un Grand Paris encore dans les limbes. Le tribunal administratif a retoqué mercredi l’extension du réseau Vélib’ à la proche couronne parisienne. Saisi par Clear Channel, concurrent américain du français JC Decaux, le tribunal estime que son élargissement à trente et une communes doit être regardé comme un nouveau marché, avec appel d’offre et mise en concurrence.
[Source : Libération]

Le Conseil de la concurrence sanctionne le groupe Decaux pour abus de position dominante
Saisi par la société More group France, le Conseil de la concurrence a sanctionné le groupe Decaux pour abus de position dominante et lui a infligé une sanction de 700 000 euros.
[Source : Conseil de la concurrence]