En feuilletant un magazine culturel, je tombe par hasard sur des superbes photos, étranges, oniriques et poétiques. Une exposition, Les cabanes de nos grands-parents, de Nicolas Henry, a eu lieu à Paris en 2010 et je regrette de ne pas l’avoir su plus tôt. Je me serais certainement arrangé pour baver devant les photos. Pourquoi ? Puisqu’un dessin vaut mieux que mille discours, jugez-en.

Magnifiques, non ? J’adore regarder les photos, encore plus celles qui apportent un angle inédit et qui fait appel à l’imagination, celle de notre enfance en particulier quand nous rêvions dans notre modeste cabane conçu de nos mains. Sauf que ce sont des pépés et des mémés présents dans ces baraques délirantes et non des enfants. En fait, l’intention première de Nicolas Henry est de

S’interroger sur la place des « papis et des mamies » aujourd’hui lorsque la jeunesse s’affiche partout, les considérations économiques font voir d’un mauvais œil les vieux jours, sonder ce qu’il reste du respect pour la parole de l’ancien qui transmet un savoir, une histoire et des racines. Mais loin d’adopter un regard dénonciateur, cynique, ou désabusé, « les cabanes de nos grands parents » expriment les changements d’un monde à l’autre à travers les outils du rire et de la poésie.
[Source citation]

Oui vraiment, je regrette d’avoir raté cette exposition mais il est possible de se rattraper et de s’en mettre plein les mirettes sur le site de l’artiste (également source des images ci-dessus). Je vous souhaite un bon voyage !