Courbatures, Ô joie !

Mosaïques : HumanusScience

dimanche 27 janvier 2008

Si vous me disiez que le ski n’est bon qu’à bouger les jambes, contrairement au surf qui met en jeu tout le corps, je vous proute ! Il faut avoir de bonnes jambes bien sûr mais n’oubliez pas le torse et les bras fortement impliqués. Ce matin, je me réveille avec plein de courbatures au niveau des reins et des omoplates. Par contre, c’est du nickel chrome pour les bras et les jambes. Or, la définition courante des courbatures est :

Ce sont des douleurs musculaires qui surviennent à la suite de la pratique d’exercices physiques inhabituels, mal préparés ou d’activités comportant des contractions musculaires excentriques intenses (allongement du muscle comme la phase de réception au sol lors d’un saut).

Au niveau des jambes, je marche très souvent et je pratique de temps en temps le roller. J’avoue que ça fait un moment que je n’ai pas repris le tennis de table. Mon dos n’est n’est donc pas assez préparé pour supporter des efforts constants toute la journée. En plus, je ne m’étais pas échauffé, me contentant de foncer comme un malade, tout excité que j’étais ! Dans ces conditions, vous comprenez mieux la localisation de mes courbatures. Elles se caractérisent par une douleur vive, soit par pression sur les muscles atteints, soit par une activité trop importante (contraction ou étirement). Le point culminant est atteint entre 24 et 48 heures après l’effort pour disparaître normalement après une semaine.

Les causes d’apparitions des courbatures restent encore mal connues : micro-traumatismes musculaires, inflammation, mini-épanchements de sang provoqués par rupture des capillaires sanguins… Apparemment, aucune de ces explications n’est satisfaisante prise individuellement. Il reste encore à proposer un modèle prenant en compte plusieurs facteurs. Curieusement, en surfant sur les sites, une affirmation revient souvent: la cause en serait l’accumulation d’acide lactique. Après vérification, elle est à rejeter car l’acide lactique disparaît une heure après l’effort, donc bien avant l’apparition des courbatures. De plus, il n’est pas produit lors des exercices physiques qui produisent les courbatures et il n’est pas responsable des dommages infligés aux fibres musculaires. Ces derniers proviennent d’une contraction ou décontraction des muscles trop importante, soit des effets mécaniques.

Sur des recommandations apprises en famille ou en sport, il m’arrive de me « soigner » en :

  • prenant un bain chaud qui a bien des effets relaxant car les muscles sont relâchés et détendus par l’eau chaude.
  • avalant un comprimé d’aspirine qui a des effet anti-inflammatoire et antalgique (diminution de la sensation de douleur). Si les courbatures proviennent bien d’une inflammation, ce qui reste à prouver, l’aspirine peut éventuellement agir dessus. Sinon, elle est surtout utile pour moins sentir des douleurs importantes. Rien n’indique qu’elle a un réel effet bénéfique sur les muscles lésés. Si vous avez un peu mal, serrez les dents et supportez car il n’est pas indiqué d’en prendre pour des raisons de confort… Je rappelle que l’aspirine reste un médicament et doit donc être prise avec toutes les précautions.
  • faisant des étirements. Les études scientifiques donnent des résultats contradictoires. Il apparaîtrait qu’ils ne servent pas à grand chose après l’effort. Rappelons que les muscles touchés portent des micro-lésions qui peuvent être agrandis par les étirements… Je n’ai pas d’avis là dessus, me bornant à vous donner les sources (en bas de l’article).
  • me massant. Même chose, les avis sont contradictoires. Il serait recommandé de les faire dans les 2h qui suivent l’exercice physique. N’empêche que je demande toujours à me faire masser. Que voulez vous, j’adore cha !

En gros, il n’y a pas grand chose à faire : faut subir et fermer sa gueule ! Le meilleur moyen reste la prévention par une séance d’échauffement et de travail de souplesse de son corps. Puis commencer doucement et progressivement la pratique sportive. Dans mon cas, skier peinard au lieu d’aller directement à 3000 mètres… Enfin, savoir adapter ses efforts (remarquez que je donne des conseils sans toujours les suivre ! Typique…). La douleur, bien que désagréable, est un signal d’alarme qui nous prévient qu’il vaut mieux éviter les efforts intenses afin d’éviter de léser davantage nos muscles. Les courbatures ont quand même des effets bénéfiques : il faut les avoir ressenties pour savoir effectuer un mouvement particulier. C’est par l’expérience de la douleur que le corps améliore la coordination musculaire par un entraînement régulier. C’est bien pour ça que, paradoxalement, j’aime bien avoir des courbatures car je ressens alors chaque muscle, chaque mouvement qui me fait prendre pleinement conscience de mon corps. Je me sens alors plus vivant, ce qui est un peu idiot au fond car ça veut aussi dire bêtement que j’ai mal dosé mes efforts…

En savoir plus…
Qui s’étire n’a pas moins mal

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2 Pierrot ont pris leur plume. Et toi ?

  1. Lorette

    A ta dispo si tu veux un massage… :mrgreen:

    dimanche 27 janvier 2008 à 16 h 29 min
  2. Perso, pas de problème ! C’est plutôt ma « douce » qu’est pas d’accord, va savoir pourquoi…

    *snif*

    dimanche 27 janvier 2008 à 21 h 53 min

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