J’avais dévoré la ballade de Pern d’Anne MacCaffrey qui est une des rares auteures de la Science-Fiction (SF). Pis voilà que je découvre par hasard, en déambulant à la FNAC, une autre série, La transe du Crystal dont je me contente de recopier bêtement le synopsis.

Killashandra rêve de devenir la plus grande chanteuse classique de la galaxie… Mais, à cause d’un léger défaut dans sa voix, elle échoue à l’examen du Conservatoire. Blessée dans son orgueil, elle quitte tout pour suivre Carrick, un Chanteur-Crystal, sur la planète Ballybran. C’est là que, grâce à la voix très particulière de ces chanteurs, on extrait le crystal nécessaire aux communications instantanées dans l’espace. Killashandra commence alors son apprentissage de Chanteuse-Crystal, mais cette pierre précieuse, aux propriétés de régénération exceptionnelles, possède aussi un côté obscur…

C’est une héroïne qui réussit tout, les doigts dans le nez ou presque, ce qui peut être agaçant malgré son caractère de cochon. Et pourtant, ce n’est pas le cas grâce à l’écriture fluide d’Anne MacCaffrey. Elle va vivre des aventures sur d’autres planètes, osciller entre amour et haine envers son cher cristal noir et, petit à petit, finir par perdre la mémoire irrévocablement. La faute au fameux côté obscur du Crystal, la pierre qui chante, rend fou et fait perdre la raison durant les terribles tempêtes de vent-mach. Et surtout, c’est UNE héroïne et non, un personnage masculin, chose encore assez rare dans le domaine de la SF (et bien d’autres domaines encore).

Je n’en dis pas plus si ce n’est que cette série vaut la peine d’être lue et je vais désormais fouiller les autres œuvres d’Anne MacCaffrey pour retrouver au plus vite son écriture simple et sans prétention.

[Scan couverture]