Le Fléau de Stephen King

Mosaïques : CultureLectures

samedi 10 mars 2012

Le Fléau est un des livres les plus connus et les populaires de Stephen King d’après ce que j’ai lu dans les critiques. Prêté par une copine, je lis la version en trois tomes, rééditée et allongée de 1990 (première publication en 1978). L’histoire est classique et basique : une super-grippe se répand dans le monde suite à une erreur dans un laboratoire de l’armée américaine et décime la quasi-totalité de l’espèce humaine. Seuls quelques survivants se regroupent en deux clans : celui de Mère Abigaïl qui représente le Bien et celui de Randall Flagg qui incarne le Mal.

Classique j’ai dit et qui aurait pu être bien. Las, ce ne fut pas le cas ! Le premier tome m’a ennuyé à mourir avec ses longueurs interminables qui ne fait que décrire l’apparition de la grippe, les morts en masse et l’apparition des personnages clés. Le deuxième tome m’a bien plu avec l’émergence d’une société composée d’une poignée de survivants. Comment évolue-t-elle avec l’agrandissement rapide et incontrôlée de la communauté ? Le dernier m’a vraiment déçu car j’ai eu l’impression de lire une fin torchée, en plus d’une lutte rabâchée entre Bien et Mal. Ma pensée était : tout ça pour ça ?. Basique la fin.

Bon allez, je termine sur une note positive : j’ai adoré la couverture des trois tomes ! Regroupez les ensemble et voici ce que ça donne. Sympa cette tête de mort qui étend ses ailes noirs sur un monde apocalyptique avec Mère Abigaïl jouant de la guitare sur un fond de fumée radioactif !


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2 Pierrot ont pris leur plume. Et toi ?

  1. Djab

    Bonjour,

    Votre analyse pourrai se résumer par c’est du Stephen King.
    Que vous lisiez une nouvelle ou un livre en 10 tomes, c’est toujours le même schéma narratif:
    _description et mise en situation.
    _émergence de personnage principaux qu’on suis.
    _fin sur une morale entre bien et mal (souvent très basique).

    En ce qui me concerne, j’ai bien aimé The Shining.

    dimanche 11 mars 2012 à 10 h 04 min
  2. Sirtin

    C’est vrai que le déroulement de l’histoire m’a fait penser à un autre livre de Stephen King : Le Dôme. De lui, je n’aurais lu que trois ouvrages dont La ligne verte que j’avais bien aimé.

    Je remarque que les écrivains à fort production ont tendance à appliquer un même schéma. Mary Higgins Clark par exemple ou encore Marc Levy. Je finis par m’en lasser à force.

    dimanche 11 mars 2012 à 14 h 44 min

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