La Dame de fer

Mosaïques : CinémaCulture

jeudi 23 février 2012

Tout est dit dans le résumé ci-dessous. Après avoir été déçu par le film J. Edgar Hoover, j’ai mieux apprécié La Dame de fer grâce à un meilleur maquillage et à la performance de Meryl Streep qui incarne la Première Ministre du Royaume-Uni. Les transitions entre le passé et le présent sont plus fluides. L’angle est déconcertant avec la Margaret Tchatcher en vieille folle qui revit son passé.

J’avoue que je suis plutôt resté sur ma faim car si on assiste à l’ascension du pouvoir, il est difficile de bien saisir tout son parcours riche et complexe si l’on ne connaît pas bien cette période. J’ai pu avoir un aperçu, sans plus. En tout cas, je me rends compte que la situation d’après-guerre était vraiment une dure période. J’ai eu l’impression aussi que le film voulait montrer que la Dame de fer a été façonné par son histoire personnelle, la situation économique du Royaume-Uni et par le milieu misogyne de la politique.

Une femme ? Fille d’épicière de surcroît ! De ce côté, ça n’a pas vraiment changé quand on revoit la campagne de Ségolène Royale ou de Martine Aubry et les commentaires sexistes. On n’aime ou on n’aime pas le personnage mais on ne peut lui dénier le fait d’avoir réussi à s’imposer, pour le meilleur ou le pire.

Affiche du film La Dame de fer
[Source image : lien cassé]

Synopsis
Margaret Thatcher, première et unique femme Premier ministre du Royaume-Uni (de 1979 à 1990), autrefois capable de diriger le royaume d’une main de fer, vit désormais paisiblement sa retraite imposée à Londres. Âgée de plus de 80 ans, elle est rattrapée par les souvenirs. De l’épicerie familiale à l’arrivée au 10 Downing Street, de succès en échecs politiques, de sacrifices consentis en trahisons subies, elle a exercé le pouvoir avec le soutien constant de son mari Denis aujourd’hui disparu, et a réussi à se faire respecter en abolissant toutes les barrières liées à son sexe et à son rang. Entre passé et présent, ce parcours intime est un nouveau combat pour cette femme aussi bien adulée que détestée.

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