Oui, à ma grande honte, je l’avoue : ce n’est que maintenant que j’ai lu le célèbre classique de Robert Louis Stevenson, L’île au trésor. Parcouru enfin les fameuses aventures de Jim avec Long John Silver, redoutable pirate à la jambe de bois.

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Pourquoi aussi tardivement ? Je n’en avais pas envie tout bêtement. Le titre m’évoquait chaque fois un gros livre poussiéreux et ennuyeux du 19e siècle avec son style ampoulé et les interminables descriptions des lieux. Je fus surpris par le ton direct et sans fioritures, par la breveté de l’histoire et son enchaînement linéaire. Autant de particularités qui, d’après la préface, ont assuré le succès de l’ouvrage et tranché parmi la cohorte d’histoires de pirates aux rebondissements multiples, trop même.

Pourtant, si j’ai bien aimé l’autre classique du même auteur, L’étrange cas du Dr Jekyll et Mister Hyde, je n’ai pas accroché à L’île au trésor. Histoire trop classique à mon goût, la recherche d’un trésor au sein d’une jungle malfaisante, trop linéaire et prévisible. Ces mêmes qualités qui le rendent banal à mes yeux. Peut être parce que je n’ai plus le regard d’un enfant et que j’ai déjà lu, vu plein d’histoires de pirates, successeurs de Stevenson ?

Le débat est lancé mais au moins voilà une chose de faite, un trou béant de ma culture générale est comblé et j’ai pu en faire mon propre jugement sans bêtement suivre celui des autres.

PS : Pour info, j’ai adoré les livres de Jules Verne alors que ce sont des ouvrages du 19e siècle, poussiéreux, au style ampoulé et truffé d’interminables descriptions… Ah, les histoires aberrants des goûts !