Quand la rosée désaltère
Pour obtenir cette superbe photo qui remplit les rêves des poètes, il est nécessaire que l’air atteigne le point de rosée ou point de saturation dont la définition est donnée par l’agence de l’efficacité énergétique du Québec :
L’air, à une température donnée, ne peut contenir qu’une quantité limitée de vapeur d’eau. Lorsque la quantité de vapeur d’eau est à son maximum, le point de rosée ou de saturation est atteint. Toute vapeur d’eau en excédent devient liquide, c’est la condensation.
Savoir le principe du point de rosée, qui varie selon les conditions atmosphériques locales, ouvre deux fantastiques applications : l’imagination et la mise en place successive d’un piège à rosée et d’une usine à rosée. Soit deux techniques permettant de recueillir de l’eau potable dans les régions arides et désertiques. Une sacrée gageure quand on sait que le manque d’eau constitue la première cause de mortalité dans le monde ! Ouvrir un simple robinet n’est pas à la portée de tous encore…
L’usine à rosée
[Source image de gauche et image de droite]
Pouvoir recueillir la rosée fraîchement déposée du matin afin de la conditionner en bouteille d’eau, totalement utopique me direz-vous ? Hé bien détrompez-vous, une technologie mise au point par un laboratoire commun entre le CEA, l’ESPCI et le CNRS, permettant de récolter les gouttes de rosée, serait sur le point de voir le jour. Une usine à rosée est même en cours de construction en Inde. Elle produit actuellement jusqu’à 350 litres d’eau potable par nuit lorsque les conditions sont réunies, à savoir un vent faible et une nuit claire.
Cette usine dispose actuellement de 850 m2 recouvert d’un isolant thermique qui condense la rosée, qui ensuite est dirigée vers des bacs où l’eau est ensuite filtrée puis désinfectée avant d’être mise en bouteille. A terme ce gigantesque système de condensation devrait couvrir une superficie totale de 12.000 m2, ce qui devrait permettre de récupérer de 1.200 à 6.000 litres d’eau toutes les nuits. La production d’eau pouvant atteindre 0,7 litres au mètre carré.
[source : lien cassé]
En savoir plus…
– La rosée, une oasis dans l’atmosphère
– Boire la rosée à la bouteille
Le piège à rosée : WatAir
Cette étrange pyramide inversée est un bel exemple de reformulation d’un objet simple mais volumineux : le filet capteur d’eau, qui permet aux populations de certaines régions sèches, de pouvoir recueillir plusieurs dizaines de litres par jour, en captant au matin la rosée de l’aube (en savoir plus sur le procédé : la rosée une oasis dans l’atmosphère). Organisée par l’ONG WaterAid (New York) et sponsorisée par l’agence d’architecture ARUP , le concours a primé ce dessin WatAir que l’on doit aux architectes israéliens Joseph Cory et Eyal Malka. Cette pyramide de 96 m2 pourrait, selon ses concepteurs, recueillir un cinquantaine de litres d’eau potable par jour.
[Source : Ecolopop]
En savoir plus…
– L’eau potable pour tous grâce au WatAir !
– Watair imaginé par deux étudiants
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Bonsoir, tu serais très sympa de mettre de mentionner l’auteur de la photo de rosée en NB, en l’occurrence moi Clic-clac avec un lien sur mon blog (qui n’est plus disponible…). Merci
Mais… Sirtin met toujours la source, tu as pas vu?
C’est juste en dessous de l’image!
Bonjour Clic-Clac.
Peut être n’as tu pas vu le lien que j’ai mis vers ton site au-dessous de l’image comme le fait remarquer Meya ? Ta demande est légitime et c’est pourquoi je tiens à préciser la source des images utilisées pour mes articles.
Sinon, il n’y a aucun problème pour la retirer de l’article si tu le préfères. Il suffit de me le faire savoir par commentaire.
🙂
Bonjour,
J’ai posté un lien vers intéressante page sur Twitter il y a quelques jours déjà (daté du 7 novembre)…
dac’o’dac
🙂