Grâce à mes articles précédents, tu connais maintenant les critères sur lesquelles te baser pour choisir tes ampoules, ainsi que les technologies utilisées. Mais que faire une fois l’ampoule consommée ? Faut-il les recycler ou les jeter à la poubelle comme nous le faisions avec les ampoules classiques à incandescence ?

Où jeter les ampoules ?

T’inquiète pas Bibi, la réponse est très simple ! Toutes les lampes à filament, classique à incandescence et halogène, doivent être jetées dans la poubelle normale. Tout le reste doit être recyclé dans des bacs spécifiques. Pour connaître le point de collecte le plus proche, il suffit de faire un tour sur malampe.org. Si c’est encore trop dur à se rappeler, il suffit de chercher le symbole « poubelle barrée » qui signifie que l’ampoule doit être recyclée. Tiens, une petite image qui vaut bien mille discours pour s’y retrouver dans ce micmac.

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Quels composants sont recyclés ?

J’ai essayé de trouver des infos sur l’impact environnemental des différentes ampoules dites de « basse consommation » mais je n’ai trouvé que des généralités, le plus souvent sur les ampoules fluocompactes. Quid des ampoules à LED ? Déjà, leur longévité permet de limiter la production d’unités. L’énergie grise est moins importante donc moins d’émissions de gaz à effet de serre mais je ne sais pas à quelle proportion. Et pour information, l’énergie grise désigne l’énergie consommée pour la fabrication, le transport et l’élimination d’un produit.

Une chose est sûre : ces ampoules utilisent moins d’électricité, surtout les ampoules à LED qui consomment 80% de moins. Les ressources énergétiques sont alors moins sollicitées (nucléaire, charbon, gaz, éolienne…). Et une autre chose est sûre, c’est qu’elles sont presque entièrement recyclables (à 97%).

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• Le verre (88%). Il constitue l’essentiel du poids des lampes et est donc la matière recyclable la plus importante. Le verre des tubes fluorescents usagés permet de fabriquer des tubes fluorescents neufs. Le verre des lampes usagées permet de fabriquer des abrasifs, des isolants pour le bâtiment, etc.
• Les métaux (5%). Ils composent les contacts et les culots de lampes. Le fer, l’aluminium et le cuivre sont réutilisés dans les filières de fabrication de divers produits neufs.
• Les plastiques (4%). Les volumes en jeu sont insuffisants pour la mise en place d’une filière économiquement viable. Les plastiques contenus dans les lampes ne sont donc pas recyclés et font souvent l’objet d’une valorisation énergétique par incinération.
• Les poudres fluorescentes (3%). Elles recouvrent l’intérieur des tubes fluorescents et des lampes basse consommation. Elles sont recyclées pour en extraire les terres rares qui les composent.
• Le mercure (0,005%). Présent en infime quantité, il ne représente aucun danger en cas de casse. Cependant, il devient potentiellement dangereux pour l’environnement à l’échelle des dizaines de millions de lampes arrivant en fin de vie chaque année si elles ne sont pas traitées. Néanmoins, le mercure est indispensable car c’est le composant qui permet aux lampes de consommer peu d’énergie tout en éclairant très efficacement (cela dépend des technologies). Le recyclage des lampes permet de récupérer et neutraliser le mercure et d’empêcher son rejet dans l’atmosphère ou dans les sols.

Il y a ampoule et ampoule

Pour finir ce dossier, le terme « ampoule » est utilisé dans la vie courante pour désigner l’ensemble de la source lumineuse au lieu d’employer le mot « lampe ». Le terme « lampe », quant à lui, est couramment utilisé pour désigner un type de luminaire. En réalité, l’ampoule n’est que la partie en verre la lampe. Cette dernière est donc composée de l’ampoule et aussi de nombreux autres éléments comme le culot, le plot ou le filament.

Dossier sur les ampoules
– Comment (bien) choisir son ampoule ?
– Comment (bien) choisir son ampoule (bis) ?