Il est sympa ce jeu, Camelot où le but est de remporter une victoire dans cinq combats de chevalier : à main nue, au fléau, à la hache, à l’épée et à cheval (joute). C’est de bonne castagne quoi, soutenue par des frêles écuyers et par les dames sans lesquelles les chevaliers ne seraient rien.

Les règles sont simples, une fois l’étape d’assimilation franchie. Chaque jouera 8 cartes en main et dispose d’une pioche commune pour puiser des nouvelles ressources. Le principe est basée sur la surenchère en étalant sa force jusqu’à que l’un des adversaire abandonne en détalant comme un lapin. Mais attention ! A trop jouer ses cartes, on perd sa force et ses ressources pour les prochains combats. Il faut donc savoir ménager sa monture et pas foncer tête baisée dans le tas en cognant tout sur son passage. Un peu de délicatesse pour les dames que diable !

Le jeu est réservé pour les amateurs occasionnels qui aiment passer du temps en famille ou entre amis. Gros joueurs de stratégie, passez votre chemin, il n’y pas de place pour des intellectuels comme vous ! C’est d’ailleurs le défaut du jeu : le hasard qui favorisera un joueur au détriment de toute stratégie. L’autre défaut est le nombre assez important de cartes action. On perd du temps à comprendre les mécanismes. Il faut avoir joué plusieurs parties pour saisir leur importance dans telle ou telle phase du jeu.

Hep toi ! Je te défie au fléau ! Viens-là que te caresse les dents avec les pointes de ma boule. C’est mélodie préférée de ma « douce » dame.

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