Ah, Mucha, quel talent !

Mosaïques : CultureEvénements

mercredi 2 septembre 2009

Ouf, le changement d’hébergement est fini. A priori, tout fonctionne bien. Merci de me prévenir si vous remarquez une merdouille quelque part dans le blog. Laissons la technique de côté et place à l’art ! Celui qu’on prononce avec des trémolos dans la voie.

Alfons Mucha est exposé au musée Fabre (Montpellier) jusqu’au 20 septembre 2009. Et alors ? Et bien, c’est lui qui a créé les fameux affiches représentant Sarah Bernhardt en grandeur nature. De là, il put créer son style reconnaissable entre tous par des motifs riches qui se fondent avec l’image, une déification de la femme, l’utilisation de posture « noble » et de parures évoquant le luxe. Que du bel ouvrage ! Un style dont il ne se départit jamais par la suite, le répétant à l’infini sans qu’on s’en lasse, sachant quand se renouveler et même porter son art toujours plus haut. C’est ça que le muse Fabre montre par le biais de 280 oeuvres.

L’exposition dévoile également un côté moins connu de Muchan : son patriotisme et son exaltation pour la nation Slave. Sentiment qui le poussa à consacrer dix-huit années (en citant de mémoire) de sa vie à la réalisation de tableaux immenses, une vingtaine recouvrant 1000 mètres carrés de toile. Il faut dire qu’il a été toujours frustré de ne pouvoir être propriétaire de ses affiches puisqu’elles sont destinées au commerce. Son ambition était, au fond, d’exceller et d’être reconnu dans le domaine de la peinture de l’histoire, le top du top pour les artistes.

J’aurais vu deux de ces tableaux : impressionnant ! Outre le taille, la maîtrise n’est pas à montrer, surtout au niveau de la couleur, de l’agencement, de la lumière, bien que le thème ne m’accroche pas vraiment (moi et la patriotisme…). Les affiches de Mucha sont un vrai régal pour les yeux. Rarement, je n’aurais pris autant de plaisir dans une exposition qui est bien faite. On s’y perd dedans, on retrouve le chemin pour mieux être désorienté. Oh tiens là, un petit coin que je n’avais pas vu et là, un autre ! Un parcours donc avec un petit côté « casse au trésor ». Pour finir, voici une réalisation qui m’a bien tapé dans l’œil avec cette femme drapée dans une toge animée d’un mouvement en adéquation avec le thème : La danse.


[Source image : lien cassé]

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