La recluse désigne une araignée au venin mortel, et encore sous certaines conditions. Un venin qui peut nécroser les tissus et entraîner la mort. Sauf que la recluse porte bien son nom et vit cachée pour vivre heureuse. Comment alors expliquer cette recrudescence de morts suite aux morsures des recluses ? Ce détail travaille le commissaire Adamsberg, cela va même jusqu’à secouer ses fragiles bulles qui hantent son esprit.

Un bon Vargas de plus. J’ai eu l’impression de retrouver mon vieux jean que je porte depuis des années et qui est toujours aussi confortable. Quel plaisir de retrouver ces personnages avec en bonus un croisement de chemin avec l’un des quatre évangélistes. Les assidus de Vargas me comprendront. L’histoire est très bon et tout simplement horrible. Comment la nature humaine peut en arriver à ces extrémités ? Je ne le comprendrais jamais !

Juste un petit regret : l’histoire m’a semblé un poil trop linéaire. J’ai deviné le/la coupable assez rapidement. A part cela, je me suis laissé prendre par l’intrigue et saute la page et virevolte le paragraphe et défile le chapitre !

A quand la prochaine histoire ?

[Scan couverture]