Encore un livre de Tracy Chevalier ? Hop, je m’empresse de dévorer A l’orée du verger qui parle de pommes, de pionniers, de drame, d’aventure et… d’amour. Tout simplement ! Pour cela, il faut suivre l’épopée de Robert, bel homme aux yeux bruns qui cavale vers l’ouest, avalant les kilomètres et ne sachant que faire de sa vie. Jusqu’au jour où il rencontre des séquoias, des arbres géants, et un exportateur anglais qui envoie des arbres pour l’Angleterre.

Chut, j’en ai déjà trop dit ! J’ai bien aimé l’écriture fluide et simple de Tracy Chevalier. Dès le début, je me sens pris par les personnages. James, fermier passionné de pommes sucrées à l’arrière-goût d’ananas, et qui tente sa chance dans un marais bourbeux, le Black Swamp dans l’Ohio. Ce qui ne plaît guère à Sadie, sa femme, qui reporte sa rancœur sur ses enfants dont Robert, sa petite sœur Martha aux allures de souris et d’autres enfants encore.

Raaah, j’en ai encore trop dit ! Je me tais encore et t’invite à contempler tous ces pommiers et ces arbres géants. L’histoire est sombre, pleine d’espoir, joyeuse et triste. Tous les ingrédients d’un bon conte, d’autant plus que la fin laisse la place libre à l’imaginaire du lecteur.

Bonne lecture !

Scan couverture