Autoportraits de Rembrandt au selfie

Mosaïques : CultureEvénements

mardi 12 avril 2016

Enfin, j’ai mis les pieds dans le musée des Beaux-Arts de Lyon pour la première fois de ma vie ! C’était à l’occasion de l’exposition Autoportraits de Rembrandt au selfie, ouvert jusqu’au 26 juin 2016. En partenariat avec la Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe (Allemagne) et les National Galleries of Scotland à Édimbourg (Écosse), l’exposition évoque les différentes approches de l’autoportrait du 16ème au 21ème siècle à partir d’une sélection d’œuvres en provenance de trois grands musées européens.

Affiche de l'exposition Autoportraits de Rembrandt au selfie
[Source image]

L’affiche était alléchante et le titre m’intéressait avec la notion du selfie alors allons y Alonzo ! Les portraits montrés (plus de 130 œuvres) s’articulent autour de sept sections thématiques (et non par une bête suite chronologique) :

  • Le regard de l’artiste.
  • L’artiste en homme du monde.
  • L’artiste au travail.
  • L’artiste et ses proches.
  • L’artiste mis en scène.
  • L’artiste dans son temps.
  • Le corps de l’artiste.

J’ai bien aimé l’ensemble de l’exposition et je remarque que le contenu est surtout orienté vers le classicisme, de la renaissance au 19ème siècle. Il y a peu d’œuvres contemporaines du 20ème siècle, contrairement à ce que laissait suggérer le titre de exposition. Ce qui est marrant à voir est que les portraits font tous la gueule. Du moins, ils ne sourient jamais, à part deux ou trois autoportraits. C’est sérieux et rigide, le terme « mélancolie » revient souvent ainsi que les angoisses des peintres, la mort et autres réjouissances du même acabit. Où est donc la joie de vivre que je trouve peu représentée ? On voit que c’est assez codifié comme genre et c’est pour ça que j’apprécie l’autoportrait de Foujita qui sort des règles.

Léonard Foujita, Portrait de l’artiste, 1926

[Source image]

J’ai bien aimé à la fin du parcours le récapitulatif des thèmes. Il permet de se rappeler ce qu’on a vu et de retrouver le fil conducteur. Original aussi la participation du public sous forme de dessins : à eux de faire leur portrait s’ils le désirent et d’afficher ensuite leur dessin dans la dernière salle. Ou bien sous forme de photos via un photomaton. c’est sans doute cette dernière partie qui se rapporte au selfie du titre Autoportraits de Rembrandt au selfie.

Ah oui, les cartels sont positionnés très bas près des tableaux. Si c’est pratique pour les rouleux, les marchants doivent se casser le dos pour lire les textes. Peut-être qu’une présentation sur des portes-cartels inclinés aurait été un bon compromis pour tous ?

Et enfin, cette exposition des Beaux-Arts m’a fortement rappelé l’exposition du musée du Luxembourg à Paris MOI ! Autoportraits du 20ème siècle. Comme son titre l’indique, seuls les œuvres contemporaines du 20ème siècle sont montrées et ça m’avait beaucoup plus comme le triple autoportrait de Norman Rockwell. Disons que ces deux expositions sont complémentaires… 12 ans d’intervalle ! Eh oui, celle de Luxembourg s’était déroulé en 2004. Voilà qui ne me rajeunit pas…

Triple Autoportait de Norman Rockwell, 1960

[Source image]

Et toi ? Comment te vois-tu ? Comment te représenterais-tu que ce soit en peinture, dessin, photo, sculpture ?

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2 Pierrot ont pris leur plume. Et toi ?

  1. corinne

    J’ai bien envie de la voir cette expo peut-être en juin ?
    et ce portrait de Léonard Foujita est vraiment intéressant.

    dimanche 24 avril 2016 à 18 h 46 min
  2. Sirtin

    Héhé, p’têt bin qu’oui, p’têt bin qu’non.

    lundi 25 avril 2016 à 8 h 48 min

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