J’ai été malade comme un chien au moment de la lecture du livre de Carl Zimmer, Planète de virus. Sans doute un virus que j’ai chopé, soit la grippe, soit autre chose encore. Parfait pour se mettre dans l’ambiance !

Déjà, un (petit) mot sur l’auteur que je ne connaissais pas jusqu’à maintenant. Carl Zimmer est un journaliste scientifique qui a participé à des journaux prestigieux comme New York Times, National Geographic, Scientific American. Il a également écrit une dizaine d’ouvrages grand public et son œuvre a été récompensée par l’Académie Nationale des Sciences américaine et par l’Association Américaine pour l’Avancement de la Science. Bref, ce n’est pas n’importe qui… Et surtout, ce journaliste de renom n’a eu aucune formation scientifique à la base !

Ensuite, un autre (petit) mot sur les traducteurs que je tiens à présenter. Sans eux, je n’aurais pas connu Planète de virus, ni son auteur. Il s’agit de Karim et d’Alan qui ont fondé une agence inédite de communication scientifique : Big Bang Science. Leur idéal (j’ai pas dit « deal ») est de créer une relation durable entre science et société et rien que ça c’est déjà un vaste programme. Un grand merci pour leur travail, continuez comme ça !

Quant au livre, Planète de Virus a été écrit à l’occasion d’une action nommée « World of Viruses » visant à faire de la communication ou médiation ou vulgarisation sur les virus de manière globale et sur des supports variés (site web, vidéo, etc). C’est là que Carl Zimmer a pondu son livre à partir d’essais.

[Scan couverture]

Et moi dans tout ça ? Certes, le livre est clair et concis. Il est facile à lire, il y a peu de jargon scientifique et les enjeux sont posés. Déjà, les virus sont incroyablement nombreux, bien plus que les bactéries. C’est simple : il y en a plus sur Terre que d’étoiles dans tout l’univers et c’est déjà prodigieusement inimaginable. Aussi loin que remonte l’humanité, les virus ont existé. Encore mieux : pas de virus, pas de vie ! Leur évolution est intimement liée à celle de la vie car les virus sont également des vecteurs d’ADN ou d’ARN. Pour donner une idée : 8% de notre patrimoine génétique provient des virus…

Oh làlà, j’en ai déjà trop dit ! Alors, je me tais, laisse l’action en suspense, tel un bouillon de culture microbienne et te laisse à ta faim. Il ne te reste plus d’autre choix que de parcourir ce livre si tu veux en savoir plus. Il se lit facilement, ne coûte pas très cher et t’apprends plein de choses. Si t’es malade, c’est encore mieux alors pourquoi s’en priver ?

Bonne lecture et voyons si le bouquin se propagera comme une épidémie. Désolé, je n’ai pas pu échapper au jeu de mot pourri, c’est… viral !

En savoir plus…
– Interview de Carl Zimmer retranscrit et traduit en français.
– Carl Zimmer par Lisez La Science