La violence des riches

Mosaïques : CultureLectures

mardi 2 décembre 2014

Le dernier livre du célèbre coupe de sociologues, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, frappe fort : La violence des riches. Depuis plusieurs années, leur travail porte sur le milieu particulier des gens possédant une grande, voire une très grande richesse. Elle peut s’afficher jusqu’à des milliards d’euros pour certains. Leurs livres sont instructifs car ils nous permettent de comprendre comment fonctionne ce milieu.

Le dernier ouvrage n’y fait pas exception sauf qu’il décrit les conséquences des politiques menées jusqu’à maintenant. Mon père m’a toujours dit que maintenant ce sont les multinationales et le marché des finances qui régulent le monde. Les politiciens, qu’ils soient de gauche ou de droite, ne font que courber l’échine devant eux. Je ne pensais pas jusqu’à quel point il avait raison. Michel Poinçon et Monique Poinçon-Charlot démontre, avec une grande clarté, que les classes populaires sont toujours davantage sacrifiées pour le bénéfice des bourgeois, des nobles et de toute autre classe possédant richesses et carnet de relations importantes.

La crise actuelle est un bon exemple car causée par le marché de la finance. Et qui doit payer les pots cassés ? Quoi doit subir les sévères coupes de l’austérité ? Nous alors que les riches continuent à s’en mettre plein les poches. Dit comme ça, cela paraît très simpliste mais c’est le fil rouge du livre La violence des riches. De nombreuses situations sont décrites, nous permettant de mieux de rendre compte des véritables décisions prises derrière le visage de la bienséance. Autrement dit, ils nous font prendre des vessies pour des lanternes et ce n’est pas fini si nous continuons à faire la politique de l’autruche.

A lire absolument ainsi que l’interview des sociologues : « La violence des riches atteint les gens au plus profond de leur esprit et de leur corps ».

Livre La violence des riches
[Scan couverture]

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2 Pierrot ont pris leur plume. Et toi ?

  1. Il y a toujours le simple et le complexe. Le simple n’est pas rendu faux par le complexe.

    Effectivement, c’est aussi simple que ça. Mais les mécanismes qui permettent d’arriver à ça sont eux très complexes. Pas lu le livre des Charlot, mais leur travail est important… 🙂 bon point de départ

    mardi 2 décembre 2014 à 17 h 59 min
  2. Sirtin

    Le réseau des relations en donne une impression de complexité je dirais. Une fois que ce réseau est identifié (pas si simple que ça), il devient plus « aisé » de cibler les niveaux d’intervention.

    mercredi 3 décembre 2014 à 20 h 18 min

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