Snake Dance est un documentaire sur l’histoire de la bombe atomique tout en faisant un parallèle avec les relations complexes entre les indiens Pueblos et leur environnement, d’où le titre du film. Cette communauté a fait l’étude d’un historien de l’art et anthropologue allemand, Aby Warburg (1866-1929). Ce dernier explique que les indiens ont développé une relation mythique avec la nature pour contrôler leur terreur en cas de périodes durs comme la sécheresse.

Or, cette communauté vit près de l’ancienne base militaire au Nouveau-Mexique qui fut destiné au développement et à la fabrication de la bombe atomique, le laboratoire de Los Alamos. En gros, le message du film est que la bombe atomique n’a pas été conçu pour mettre fin à la deuxième guerre mondiale mais pour en faire un outil de la peur. Les conséquences ne sont font pas attendre : guerre froide, guerre contre le terrorisme, etc. Quand pourrons-nous enfin contrôler notre peur via la danse du Serpent, à l’instar des indiens Pueblos ?

Je pense avoir compris le message mais je me suis terriblement ennuyé pendant le film. C’est très lent. Des belles images de la nature défilent, avec quelques plans sur des personnes ou des paysages désolés. La voix off ne faisait que m’irriter. Bref, je regrette d’être venu, je n’ai pas eu l’impression d’avoir découvert de nouveaux horizons. De plus, il y a eu une quinzaine de minutes de dialogues en français et non sous-titrés. Je n’ai pas pu suivre les dialogues, j’ai décroché du film et j’ai eu du mal à m’y remettre.

Dommage et je ne comprends pas le choix du festival A Nous de Voir qui a primé ce film. Comme on dit, chacun ses goûts, hein.

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Synopsis
La civilisation occidentale a modelé le monde en créant la première arme de destruction massive. Le réalisateur Manu Riche et l’écrivain Patrick Marnham s’embarquent dans un voyage interculturel sur les traces des événements qui ont mené à la fabrication de la bombe H. A travers les textes de l’historien de l’art Aby Warburg, Snake Dance forme un essai sur un monde qui, plus que jamais, est au bord de la destruction totale.