L’étrange histoire de Benjamin Button
L’histoire d’un bébé qui naît à 80 ans et rajeunit en grandissant m’avait beaucoup intrigué. Si le concept d’une vie à compte-rebours n’est pas nouveau, je me demandais comment Benjamin Button finirait sa vie. Il serait un gros bébé géant, muni d’une énorme couche-culotte et éructant des rots d’enfer ? Rien que pour connaître la réponse, je suis allé voir le film.
Ma foi, il est vrai qu’il y a beaucoup de longueurs mais j’ai bien aimé. C’est reposant à voir et on se laisse embarquer dans une énième histoire d’amour. Les maquillages sont criants de vérité et ça m’a fait bizarre de voir Brad Pitt en vieux puis en adolescent. Il y a beaucoup de tendresse et, mine de rien, une présence importante accordée à la mort car Benjamin a grandi dans une maison pour les vieux. Qui clamsent régulièrement et, lui même, il se demande où ça va le mener… Mon personnage préféré : le capitaine Mike, remorqueur depuis ses sept ans et artiste accompli (en quoi ? Chut !). Ma répartie préférée:
– Tu m’aimeras toujours quand ma peau sera toute flétrie ?
– Et toi quand j’aurais de l’acné ?
C’est dommage que ça se traîne à la fin. Comme si le réalisateur ne savait plus comment finir en beauté. La fin m’a un peu déçu mais au moins j’ai eu ma réponse. Et c’eeeeest ?
Va voir le film !
Synopsis
Curieux destin que le mien…
Ainsi commence l’étrange histoire de Benjamin Button, cet homme qui naquit à 80 ans et vécut sa vie à l’envers, sans pouvoir arrêter le cours du temps. Situé à La Nouvelle-Orléans et adapté d’une nouvelle de F. Scott Fitzgerald, le film suit ses tribulations de 1918 à nos jours. L’étrange histoire de Benjamin Button : l’histoire d’un homme hors du commun. Ses rencontres et ses découvertes, ses amours, ses joies et ses drames. Et ce qui survivra toujours à l’emprise du temps…
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J’ai aimé aussi !
Et le truc amusant, c’est que si je n’ai pas aimé Slumdog Millionaire au vu de la trop grande liberté prise par rapport au texte, là c’est l’inverse : j’en suis contente ! Et ils ont fait fort : d’une nouvelle de 50 pages ils ont fait un film de 3h…
Par ailleurs, paraît que la nouvelle est trèèès cynique et que y a des trucs qui seraient pas passés à l’écran ! Par exemple : s’il quitte sa copine, c’est pas pour lui épargner la tâche de l’élever, mais parce qu’il la trouve vieille !…
Peut être que ça passe parce que tu n’as pas lu la nouvelle ?
😉
Ah, pour être cynique, c’est cynique mais pas touche à la morale de Hollywood ! Héhé…
Je vous informe tout de même, au cas où vous ne le savez pas : Slumdog Millionnaire a été consacré à Hollywood : 8 Oscars.
Alors que Benjamin Button n’en a reçu qu’1 pour les effets spéciaux, si je ne me trompe pas.
😎
Ce qui veut, à mon avis, dire que le jury n’a pas de goût
Et alors ?
Dois je renier mes goûts et mes jugements pour suivre les oscars ?
Dois je me contenter de suivre la foule et bêler en choeur ?
Que nenni !
Ce qui veut dire que cette adaptation n’est pas si mal, quoi que vous en pensez
Enolia qui bêle en choeur quand ça lui plaît ! 😛
Et alors ?
Ca te traumatise qu’on n’aime pas ?
Je te l’ai déjà dit: si tu as aimé Slumdog Millionnaire, tant mieux pour toi car tu auras passé un bon moment. Mais laisse moi la liberté de ne pas bêler avec toi comme je te laisse la liberté d’apprécier ce film.
😉
Mais non, ne le prenez pas comme ça. Je ne te demande pas de bêler avec moi 😉
Mais rien n’empêche qu’on broute ensemble un jour.
😉
J’attends la sortie du film en DVD ,que j’espere voir sous titre en anglais..
Ah ben moi, j’ai aimé Slumdog Millionnaire plus que l’étrange histoire de Benjamin Button… Chacun ses goûts !
Kyom : Ah, tu veux progresser en anglais ? Bon courage alors !
Lorette : Tu l’as dit, bouffi ! Chacun ses goûts…
😉