Après le 100e article, le 1er mai voit un nouvel événement : le 200e article ! Événement modeste certes mais marquant à mes yeux car, je le répète, sans lecteurs, pas de doux billets. Sans vous, le blog n’aurait plus de sens : vous êtes nombreux à venir de façon régulier et je vous en remercie.

J’en profite pour répondre à cette question qui revient souvent : que fais tu en ce moment ? J’ai souvent peine à répondre car je ne donne alors qu’une facette de mes nombreuses activités. Allez donc, un petit effort pour donner mes :

Nouvelles de jadis, nouvelles du présent et nouvelles renouvelées
Temps d’un battement d’aile, instant et éternité entremêles !

Parmi les fleurs printanières enivrantes et les paysages étonnants,
L’exploration battait son plein et milles merveilles j’ai rencontré.

Animé de la volonté d’en finir avec la conformité
Goûter à un semblant de liberté sous forme d’année sabbatique.

Dans mon crâne, siège du phosphore verdâtre
Bouillonne maints projets avec entre autres

Stage de cirque pour connaître la joie
De caramboler sans vergogne
Des massues et des balles sous le bras.

Ping à l’un et pong à l’autre
Raquette dans une main, balle dans l’autre
Exercer ses réflexes et sa rapidité.

Arpenter la ville pour saisir son essence
Photographier son aspect
Artistique, Sensible, Humain.

Exposer la Science
Expliquer les mécanismes de la Vie
Sans savoir la définir, curieux paradoxe !

Militer encore et toujours
Accessibilité et Surdité font la paire
Face à l’ignorance et la méconnaissance.

Voyager en des contrées lointaines ou proches
Parcourir des mètres et des kilomètres
Voguer par terres et par vents à l’encontre de l’Autre.

Sans oublier qu’à l’avenir il faut se projeter
Journaliste scientifique alliant la rigueur et l’écriture ?
Ingénieur d’études, cantonné dans sa spécialité ?

Ou bien artiste pour le meilleur et le pire ?
A moins qu’éternel rêveur je resterais
A lutter sans cesse contre sa prison étroite et imaginaire ?

Ma chère grisaille, mon doux désespoir
A ta pluie intermittente je réponds par un soleil éclatant

Mon astre qui, par ses rayons, balaie la prison noire
Capturant la résonance éparse

Pour la renvoyer à la Vie, amplifiée et réchauffée
D’un je t’adore éclatant de mille mosaïques en feu !