Ma douce m’a emmené voir le dernier film de Martin Scorsese, Hugo Cabret qui est une adaptation du livre de Brian Selznick, L’invention de Hugo Cabret. En 3D siouplait car elle m’a dit que le graphisme valait le détour. Dac’o’dac et c’est parti mon kiki pour chausser des lunettes futuristes. Le mal de tête n’a pas manqué à la fin de la séance mais elle avait raison : on s’en prend une claque !

C’est incroyable les passages qui utilisent intelligemment la profondeur avec les différents plans superposés comme dans la poursuite dans l’horloge entre le policier et Hugo. Je me suis pourléché les babines avec tous les rouages qui tournaient et les automates présents dans le film. C’est un vieux rêve de gamin qui se réalise à travers Hugo.

Et l’histoire ? Elle n’est pas mal mais je dirais qu’il y a un peu trop de longueurs et qu’au final, elle n’est pas centrée sur l’automate mais sur Georges Méliès. C’est qui ce mec ? Un des précurseurs les plus célèbres du cinéma. C’est à lui qu’on doit le fameux film de l’obus qui crève l’œil de la lune dans Le voyage de la lune, réalisé en 1902.

En voyant les clins d’œil à cette époque naissante du cinéma (les frères lumières, Harold Lloyd, le train fou de la gare de Montparnasse…), j’aurais bien aimé participé à l’émerveillement devant une image animé, chose qui ne parait tellement banal maintenant.

Les critiques sont partagés mais pour l’avoir vu en 3D, je ne le regrette pas et j’aurais vécu un petit moment de rêve, ce qui n’est déjà pas mal !

[Source image : lien cassé]

Synopsis
Dans le Paris des années 30, le jeune Hugo est un orphelin de douze ans qui vit dans une gare. Son passé est un mystère et son destin une énigme. De son père, il ne lui reste qu’un étrange automate dont il cherche la clé – en forme de cœur – qui pourrait le faire fonctionner. En rencontrant Isabelle, il a peut-être trouvé la clé, mais ce n’est que le début de l’aventure…