Mais où sont les ampoules d’antan ? Il était bien simple, à une époque encore récente, de changer son ampoule. Il suffisait de connaître la puissance en watt, le type de branchement et pis v’là le travail. Tout bénef pour Bibi ! Maintenant, Bibi s’arrache les cheveux à s’y retrouver entre les innombrables variétés d’ampoules. Pour avoir vécu cette mauvaise passe, voici un dossier pour mieux s’y retrouver dans ce schmilblick.

Commençons par du concret. Les informations à savoir sont nombreuses, les étiquettes finissent par nous rendre chèvre. Pas de panique ! Quatre caractéristiques principales « seulement » sont à connaître.

La puissance lumineuse

Ou flux lumineux, elle est exprimée en Lumen. Elle correspond à la quantité de lumière émise par le luminaire. A ne pas confondre avec l’éclairement (en Lux) qui mesure la quantité de lumière reçue sur une surface donnée. Plus le nombre de lumens est élevé, plus l’ampoule éclaire efficacement. Pour se faire une idée générale, 300 lumens suffisent pour une lampe de chevet, 400 à 600 lumens pour une lampe de bureau, et 1000 à 1200 lumens pour éclairer la table de la cuisine ou le salon. Après, tout dépend de la taille des pièces bien sûr. (Lire Comment mesurer l’éclairage ?)

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La puissance énergétique

Exprimée en Watt, elle correspond à la quantité d’énergie consommée en une seconde. Avant, plus la puissance était grande, plus la lumière émise était importante. Maintenant, ce n’est plus forcément le cas à cause de la technologie qui a évolué. Ce qu’il faut prendre en conscience, c’est qu’une ampoule de 100 watts consomme chaque seconde cinq fois plus d’énergie qu’une ampoule de 20 watts. À l’usage, elle coûtera donc cinq fois plus cher en électricité.

D’ailleurs, voici un comparatif de deux étiquettes. Celle de gauche indique 960 lumens émis pour 75 watts consommés. Celle de droite informe 950 lumens émis pour 11 watts consommés. Le rendement énergétique de l’étiquette de droite (classe A) est donc meilleur que celui de gauche (classe E). A long terme, c’est intéressant pour notre portefeuille même si le prix peut être plus élevé à l’achat, comparé à une ampoule classique.

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Le rendement énergétique, c’est la capacité de transformer une énergie en une autre type d’énergie sans perte. C’est l’idéal des 100% mais sur le terrain, ce n’est jamais le cas. Dans le cas d’une ampoule, c’est la conversion d’électricité en lumière qui nous intéresse. Il y a toujours une perte d’énergie sous forme de chaleur. Ce qui veut dire qu’une ampoule au mauvais rendement émet peu de lumière par rapport à sa consommation et chauffe beaucoup. C’est l’inverse pour une ampoule à haut rendement : elle émet beaucoup de lumière par rapport à sa consommation et chauffe peu.

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La température de couleur

Exprimée en Kelvin, elle renseigne sur la teinte générale de la lumière que produit une lampe. Pour une lumière chaude, orangée, elle va de 2500 à 2700 kelvins. Pour une lumière plus douce mais blanche : 4 000 Kelvins. Et pour une lumière froide d’aspect bleuté : de 5 500 à 7 000 Kelvins. Comme ça, tu peux choisir la teinte que tu veux. Personnellement, j’ai une préférence pour une lumière blanche, douce, dans le salon et la cuisine contre une lumière plus chaude (jaune) dans les pièces intimes.

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Pourquoi cette unité ? Tout simplement parce température et couleur sont liées ! Pense à la flamme d’une bougie. A la base, elle est jaune orange puis tire vers le bleu au sommet. C’est la même chose pour un métal chauffé qui change de couleur, du rouge vers le blanc, au fur et à mesure qu’elle chauffe de plus en plus. (Lire D’où viennent les unités de mesure des températures ?)

L’indice de rendu de couleur (IRC)

Cette fois-ci sans unité, il représente la capacité d’une lampe à restituer les vraies couleurs. Il est indépendant de la température de couleur. Ce n’est pas parce qu’une lampe porte la mention « Lumière du jour » qu’elle a forcément la capacité de bien rendre toutes les couleurs. Bref, l’IRC est gradué de 0 à 100, 100 étant proche de la lumière du jour. Plus l’IRC est élevé, plus les couleurs seront fidèles à leur teintes naturelles.

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Il existe un code à trois chiffres sur certaines étiquette qui indique à la fois la température de couleur (deux derniers chiffres) et l’IRC (premier chiffre). Ainsi, 830 signifie un IRC d’au moins 80 et une température de couleur de 3000 Kelvins. Et 927 signifie un IRC d’au moins 90 et une température de couleur de 2700 Kelvins.

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Et aussi…

Avec tout ça, il existe encore cinq caractéristiques des ampoules qui peuvent être utiles à savoir :

• La durée de vie. Sachant que l’utilisation moyenne est de 1000 heures par an, une lampe d’une durée de vie de plus de 20 000 heures durera plus de 20 ans ! Il s’agit pas de se louper dans nos choix…
• Le temps de chauffe. Autrement dit si l’allumage est instantanée ou pas. Imaginez que ça éclaire plein pot aux chiottes alors que t’as terminé depuis longtemps ton bronze. Ça serait ballot…
• La variation de l’intensité lumineuse. Est-ce que tu peux faire varier la lumière de ton ampoule, comme sur certains lampadaires ?
• Les dimensions. Ça a l’air con mais faut bien penser à vérifier que ça entre dans l’abat-jour ou pas. Là, c’est du vécu et c’est moi qui me suis retrouvé comme un con…
• Les culots. Ah ben oui, dans tout ce micmac, il ne faut pas négliger au type de branchement. Tiens, je suis sympa, une petite image pour mieux s’y retrouver avec le code associé.

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Et voilà, t’es content Bibi ? T’as toutes les infos qu’il faut pour choisir en toute quiétude l’ampoule de tes rêves ! Réfléchis, prends le temps de te décider et Eurêka, que la lumière soit !

Dossier sur les ampoules
– Comment (bien) choisir son ampoule (bis) ?
– Comment (bien) jeter son ampoule ?