L’exposition Paris / Design en mutation est actuellement à Toulouse, dans l’espace EDF Bazacle jusqu’au 21 février 2011. Parmi les onze designers les plus représentatifs de cette génération, j’ai été particulièrement intéressé par les œuvres de François Brument : la série vases 44#.

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Cette série correspond à un un travail expérimental qui explore les nouvelles manières de produire les objets. En effet, les vases présentés résultent d’une programmation informatique qui combine l’analyse sonore et la modélisation en 3D. En clair, chaque vase est unique car engendré par le son de la voix ou le souffle d’une personne ! Je me suis donc bien amusé à modéliser « mes » vases sur un grand écran en sifflant, en chantant ou en soufflant devant un capteur prévu à cet effet.

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J’aurais bien aimé en savoir plus sur ce procédé interactif, en particulier sur le programme informatique mais ma récolte est maigre. Tout ce que je sais, c’est que François Brument est né en 1977 (on s’en fout…), qu’il est diplômé de l’ENSCI (école nationale supérieure de création industrielle) et qu’il a passé un projet de diplôme In-formation, paradisme digital.

Ce projet est une recherche théorique et pratique sur la définition de nouvelles approches de conception et de fabrication de l’objet. Cette recherche explore les origines et les modalités d’organisation d’une forme de mutation continue, In-Formation, dont l’essence et la condition profondément instable, ré-interroge le modèle linéaire et figé de l’objet standard. Une condition de création nouvelle où le simple geste du dessin est à reconsidérer dès lors qu’il s’agit de dessiner des objets aux couleurs labiles et fluctuants.

Si vous avez plus d’informations, sur le programme informatique notamment, ayez une petite pensée pour l’Arlequin por favor… Et le reste de l’exposition ? Sans intérêt pour moi, je n’ai pas accroché aux œuvres des autres designers.