Comment montrer la source des images ?

Mosaïques : En vracMôa ! Et vous...

samedi 10 octobre 2009

Il arrive qu’on me fasse des « remarques » en commentaires sur la manière dont j’utilise les images pour mes articles. Voici deux exemples de réaction:

Les photos c’est bien, mais peut être pas très respectueux du droit d’auteur que d’aller les « piquer » sur d’autres sites internet…
[Source commentaire]

Bonsoir, tu serais très sympa de mettre de mentionner l’auteur de la photo de rosée en NB, en l’occurrence moi Clic-clac avec un lien sur mon blog. Merci.
[Source commentaire]

Ces messages soulèvent, une fois de plus, la problématique du droit d’auteur à propos du contenu qui véhicule sur l’Internet, que ce soit les images, les textes ou les vidéos… Je ne remets pas en cause le droit d’auteur mais je fais simplement remarquer que la situation est complexe du fait de la particularité de l’Internet qui permet d’avoir quasiment tout d’un simple clic et qui s’oppose aux marchés économiques de » l’avant-Internet ». Il y en a qui ont des mauvaises habitudes, soit par « je-m’en-foutisme », soit tout simplement par ignorance vu la complexité du droit d’auteur. L’exemple le plus fréquent est la pratique du hotlinking qui consiste (définition prise sur Wikipédia) :

à utiliser l’adresse d’un fichier publié sur un site web, le plus souvent une image, pour l’afficher sur un autre site, sur un blog, dans un forum, etc. En d’autres termes, au lieu d’enregistrer l’image et de l’installer sur son propre serveur web, le hotlinkeur crée un lien direct vers le serveur d’origine. Même dans le cas où l’image est libre de droits, un tel lien est illégal s’il n’est pas expressément autorisé par l’éditeur du site web concerné, puisqu’il s’agit littéralement d’un vol de bande passante. En effet, chaque affichage de l’image provoque l’envoi d’une requête au serveur qui l’héberge. Celui-ci répond en transférant un volume de données correspondant au poids du fichier. Or, dans le prix facturé à son client, un hébergeur internet tient généralement compte du trafic mensuel de données afin d’éviter les abus et de préserver sa bande passante.

Le hotlinking est donc une « méthode sauvage » qui pénalise fortement l’éditeur d’un site web. D’abord sur le plan technique, car son serveur peut être sérieusement ralenti si les liens créés à son insu produisent un grand nombre de requêtes. Puis sur le plan financier, car son hébergeur peut lui facturer un supplément pour dépassement du quota de données. Pire encore, dans le cas d’un hébergement mutualisé, le site web peut même être interrompu s’il consomme trop de bande passante. Le hotlinking est souvent utilisé par l’internaute débutant qui n’en mesure pas toujours les conséquences. Cette pratique n’est bien évidemment pas appréciée du côté du webmaster, qui installe des protections pour s’en préserver.

Certains sont même si mécontents qu’ils s’arrangent pour faire afficher une image dénonçant cette pratique au lieu de l’image choisie par le hotlinkeur. Il y en a de tous les goûts, du pédagogique au virulent (voir image ci-dessous).

Coulée de merde avec une phrase en anglais : retire mon image de ton site maintenant ! Le hotlinking pue !
[Source image]

Heureusement que dès la création du blog, j’avais choisi d’héberger les images sur mon serveur au lieu de pomper la bande-passante des autres sites. Je suis allé plus loin au mentionnant systématiquement la source des images par un lien juste en dessous. Je fais la distinction entre deux types de liens pour mes articles :

  • ceux qui apportent une lecture complémentaire ou un approfondissement du sujet. Ils servent l’article dans un sens ou l’autre.
  • ceux qui n’apportent pas de lecture complémentaire. ce sont les liens « X » qui mentionnent la source des images. C’est fait exprès qu’ils soient discrets pour ne pas gêner la lecture de l’article. [EDIT : le lien « X » est remplacé par un lien [Source image] pour plus de clarté.]

Dans ce cas, faudrait-il que je mette les liens « X » en valeur au risque de gêner la lecture des articles ? Je pourrais faire des billets sans image pour me simplifier la vie mais parfois, très souvent même, j’ai besoin de m’appuyer sur elles pour aérer les explications scientifiques ou tout simplement offrir une lecture plus agréable. Comment obtenir ces images sans passer par d’autres sites ? D’autant plus que cette pratique est encouragé par la fonction « recherche image » des moteurs de recherche et la possibilité de stocker les images…

Très peu d’internautes font l’effort de mentionner leurs sources (textes, images ou vidéos) et c’est pourquoi les réactions, de type « ouais t’a piqué mon image » m’agacent plus qu’elles ne m’aident. Je tente de faire en sorte pour que tout se passe au mieux même si ce n’est pas parfait et que c’est loin d’être la solution miracle. Mais je reste ouvert à la discussion pour faire encore mieux !

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  1. Pour ma part, je mets souvent la source de l’image directement en lien sur l’image elle-même : en cliquant dessus, on rend à Cesar…
    Lorsque l’auteur de l’image est clairement identifié, je mets son nom en légende.

    Flickr est une source abondante d’images utilisables en cliquant la coche Creative Commons sous http://www.flickr.com/search/advanced/

    J’ai jamais compris en quoi le hotlinking était un problème vu que la bande passante n’est plus facturée, qu’il y a des caches un peu partout pour la limiter, et que ça permet à la source de connaitre l’existence d’un lien…

    samedi 10 octobre 2009 à 19 h 36 min
  2. Sirtin

    On peut faire ça mais cela revient au même: comment montrer la source d’une image ? Je sais, par des retours, que beaucoup n’ont pas le réflexe de cliquer sur une image, quelle qu’elle soit…

    Ah tiens, je regarderais alors sur Flickr si elle est vraiment utile !
    Merci pour le lien.

    Mmmmh, je peux te certifier que la bande-passante reste encore facturée dans bon nombre d’offres d’hébergement. Même si elle est illimitée, ça reste du vol à la base pour éviter d’utiliser sa propre bande-passante. A la longue, le hotlinking peut ralentir sérieusement le chargement d’un site…

    dimanche 11 octobre 2009 à 12 h 14 min

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