L’histoire des M&M’s

Mosaïques : En vracMôa ! Et vous...

mercredi 3 octobre 2007

Pour ceux qui nous connaissent, de près ou de loin, beaucoup furent surpris de nous voir ensemble. Nous : moi et elle ; elle et moi. Combien d’entre-vous aimeraient savoir notre belle histoire ? Ne piaffez plus ! En exclusivité, la voici telle qu’elle est arrivée. Vous saurez même notre première fois, bande de veinards ! Ou voyeurs ?

Il était une fois…
Attention ! Attention !
Votre attention, mesdames, messieurs,
Arrivent en fracas, sans peur ni modestie…
Qui donc ?
Les M&M’s, rien de moins !

Qui sommes nous ?
D’où venons nous ?
Ou allons nous ?

Halte là ! Une question à la fois je vous prie.
Commençons par le commencement (qui l’aurait mieux dit ?)

Qui sommes nous ?
A gauche, le sieur M, fringant jeune homme à la chevelure brune claquant au vent. Marchant d’un pas chaloupé, sourire carnassier, l’étincelle malicieuse dans le regard, ne craignant rien, ni Dieu ni Diable à part une pénurie de Marrons !

A droite, la sieuse (pas si chieuse) M, brune damoiselle au regard de braise, trottinant ici et là avec un petit sourire sournois aux lèvres, sa massue peu habilement dissimulée dans son dos, prête à corriger toute mâle fourbe injuriant l’essence même de la Féminité, rien de plus !

D’où venons nous ?
Longue longue histoire à narrer aux chères petites têtes blondes que l’histoire des M&M’s bruns : M venant de Lugdunum et M surgissant d’une Lutetia ! Improbable duo, comment diable cette collision a eu lieu ?

Tout bêtement d’un endroit fortuit, imprévu de Lutetia : le sieur M, marchant de son pas chaloupé, voit un éclat, une étincelle vibrant dans l’horizon urbain. Soupçonnant quelque félonie du Destin, il met ses lunettes de soleil et s’approche doucement, tout doucement. Soudain ! Une damoiselle au regard de braise, décolleté profond prompt à crever les yeux. Ses lunettes lui sauvent, à défaut de la vie, la vue.

De son côté, la sieuse M, vagabondant ici et là avec sa massue en quête d’une frêle victime. Ayant déjà éradiqué de la face de la Terre tous les lyonnais insolents, elle changeait de territoire de chasse pour un temps. La voilà à Lutetia, vive et preste comme un oiseau, chantonnant et dansant gracieusement (hum !), balançant à tout va ses gnons aux pifs insolents.

La routine monotone, ronflante… Quand soudain ! Un mâle lui tomba dans le décolleté… Le retirant vivement de là, elle le corrigea avant de contempler son œuvre. Tiens donc, voilà un fringant jeune homme au sourire carnassier et au nez sanguinolent… Pas la proie habituelle, un je ne sais quoi dans son regard l’attire… Voyant la belle hésiter, il abat sa carte majeure : son regard ardent et d’un geste vif (tel le jungle speed), l’emporte par la taille lui faire goûter aux délices, aux spécialités de Lutetia, la crème de la crème du monde entier.

Où allons nous ?
L’emportait donc par la taille, où ?! S’écriront, trépignant, bavant, les chères têtes blondes ! Vers le parc de la Butte-aux-Chaumonts, en direction du promontoire un rien montagneux. De là, une vue superbe à contempler : la ville des lumières ! M à la démarche de marin (et aux bras de bonobo) y déposa son butin. M profita de cette libération : crachant, griffant, elle empoigne l’impudent pour lui faire entendre son désaccord. Appliquant vigoureusement ses arguments « frappants » – voire même percutants par moment – la belle le jauge dans un coin sombre de son inconscient. Ne pouvant s’empêcher de se demander : « Et si ? ». Les détails, nous vous épargnerons. Sachez que « Et si » est devenu « Oh oui ! »

La première fois…
Une pièce sombre où règne une lumière tamisée.
Un rythme ténu, lancinant et déchirant : cracracracracrac crac !
Approchons nous un peu :
Une odeur forte règne… Oh oui !
Le bruit s’intensifie… Crac-crac crac-crac….
La pénombre ne change pas… Oh oui !
L’apocalypse ! Cracracracracracracrac crac !
Enfin nous apercevons deux silhouettes courbées autour d’un réchaud allumé, seule lumière présente. Que font-elles ? L’une, concentrée, casse rapidement de petits carrés de chocolat blanc. L’autre, tout aussi attentif, les fait fondre à la poêle…

Quésako, se demanderont – à nouveau – les chères têtes blondes ? Simple répondent les M&M’s : le chocolat blanc, vierge de toute impureté, ne supporte pas la lumière : ça le fait brunir… Sa fonte doit donc se faire dans la pénombre et les ingrédients ajoutés soigneusement dosés par une balance. Le résultat est à la hauteur : dur à l’origine et fondant à la fin, doux et puissant (car agrémenté d’épices et de marrons), ce liquide blanc et translucide, nectar même du chocolat, se savoure à volonté…

Le feuilleton se termine, nous vous saluons en espérant que l’histoire fut à la hauteur de votre attente.

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2 Pierrot ont pris leur plume. Et toi ?

  1. AnneLo

    Superbe récit! Ca me fait penser à un dessin animé….

    mercredi 28 novembre 2007 à 9 h 44 min
  2. Mais la vie EST un dessin animé par la plume de la… vie 😉

    mercredi 12 décembre 2007 à 21 h 54 min

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