Le voyage imaginaire d’Hugo Pratt qui laisse sur sa faim

Mosaïques : CultureEvénements

mercredi 8 juin 2011

Sous les conseils des parents, je fais un tour à la Pinacothèque de Paris pour visiter Le voyage imaginaire d’Hugo Pratt. Cette exposition est consacrée au célèbre créateur du non moins connu personnage Corto Maltese, marin voyageur, romantique, poète et aventurier. Venez découvrir jusqu’au 23 août 2011 plus de 150 aquarelles et une centaine de planches historiques.

Fait intéressant : l’entrée est marquée par une justification de Marc Restellini, directeur de la Pinacothèque :

Comme la photographie, la bande dessinée interroge. Elle renvoie à ce vieux débat sur les arts majeurs et les arts mineurs. Un créateur de bandes dessinées est-il un artiste ? La vraie question est d’ailleurs peut-être de savoir s’il a le même statut qu’un peintre ou qu’un sculpteur alors même qu’il s’est rendu célèbre par une forme d’art de type industriel ou tout au moins grand public.
[Source citation : lien cassé]

Soit, une interrogation en forme de pirouette – suivie quelques lignes plus loin de l’assertion que le créateur de Corto Maltese jouit bien d’un statut d’artiste « inaliénable » -, qui montre que la bande dessinée n’est pas encore perçue comme un art pour tous, et que la Pinacothèque éprouve le besoin de se justifier d’exposer un auteur de BD.

Révélateur non ? Mais passons au contenu de l’exposition. Bien que préférant de loin les dessins en noir et blanc (sans une once de gris) d’Hugo Pratt, il n’est pas facile de rester indifférent devant les aquarelles. En particulier celles montrant des feuilles qui se transforment en chat assis devant Corto.


[Source image]

Ou encore les aquarelles montrant des femmes, toutes superbes avec un rien d’érotisme. Nous retrouvons cet intérêt du dessinateur dans les BD.


[Source image : lien cassé]

A na pas rater non plus les 163 planches de La Ballade de la mer salée. Un chef d’œuvre de la BD étalé intégralement en plusieurs rangs sur toutes les murs de la salle située au sous-sol ou presque. Ce n’est qu’à ce moment là que je me rends compte du travail nécessaire pour réaliser cet album et je ne peux que rester humble devant ces superbe dessins.

Certains (beaucoup ?) regrettent que les textes soient en italien mais j’apprécie de voir le texte d’origine et il est curieux de voir des découpages collés sur les planches d’origine de La Ballade de la mer salée. Cependant, je suis resté sur ma faim car j’ai vu oui mais sans plus. J’ai admiré oui mais, comment dire ? Je n’ai pas senti un réel travail d’accompagnement, juste une impression de manque de profondeur. Si l’on ne connaît pas Hugo Pratt, comment apprécier pleinement l’exposition ? Et encore…

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